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En 46 ans, et en moyenne, les populations mondiales d’animaux vertébrés ont chuté de 68%. Le chiffre est impressionnant et c’est le WWF qui le rapporte. Dans la mise à jour de son « indice planète vivante » (IPV), l’ONG estime l’érosion de la biodiversité et livre ce jeudi 10 septembre un constat particulièrement alarmant.
« Calculé par la Société zoologique de Londres, l’IPV a pris en compte cette année les données scientifiques concernant 20 811 populations représentant 4 392 espèces d’animaux. « Ce chiffre témoigne d’un déclin spectaculaire des populations de vertébrés sauvages en moins de cinquante ans, souligne Véronique Andrieux, la directrice générale du WWF France. Il doit résonner tout particulièrement cette année, alors que les racines de la pandémie de Covid-19 sont liées à notre modèle de production et de consommation et à la crise écologique » » rapporte Le Monde.
Le journal rappelle que malgré l’importance que ces animaux ont dans notre esprit, ils ne représentent que 5% des espèces animales connues. Mais estimer leurs populations est particulièrement saisissant dans ce que cela a de palpable. « Au-delà de la baisse moyenne des effectifs, l’indice planète vivante – qui montrait un déclin de 60 % en 2018 et de 58 % en 2016 – souligne des disparités importantes. Il confirme que les régions tropicales sont les plus affectées : la baisse atteint 94 % en Amérique centrale et dans les Caraïbes, soit le déclin le plus important jamais observé dans une région. Le continent africain est également fortement touché, avec une diminution de 65 % » appuie le quotidien.
La moyenne ne rend pas compte de la réalité de la situation. Car si l’on regarde de plus près les chiffres, l’on voit que certains milieux sont tout particulièrement touchés. Ainsi les destructions massives de zones humides à l’échelle mondiale ont eu pour effet de faire chuter de 84% en moyenne les populations du millier d’espèce étudié dans cet habitat naturel.
Lire en intégralité l’article du « Monde » cité
« Calculé par la Société zoologique de Londres, l’IPV a pris en compte cette année les données scientifiques concernant 20 811 populations représentant 4 392 espèces d’animaux. « Ce chiffre témoigne d’un déclin spectaculaire des populations de vertébrés sauvages en moins de cinquante ans, souligne Véronique Andrieux, la directrice générale du WWF France. Il doit résonner tout particulièrement cette année, alors que les racines de la pandémie de Covid-19 sont liées à notre modèle de production et de consommation et à la crise écologique » » rapporte Le Monde.
Le journal rappelle que malgré l’importance que ces animaux ont dans notre esprit, ils ne représentent que 5% des espèces animales connues. Mais estimer leurs populations est particulièrement saisissant dans ce que cela a de palpable. « Au-delà de la baisse moyenne des effectifs, l’indice planète vivante – qui montrait un déclin de 60 % en 2018 et de 58 % en 2016 – souligne des disparités importantes. Il confirme que les régions tropicales sont les plus affectées : la baisse atteint 94 % en Amérique centrale et dans les Caraïbes, soit le déclin le plus important jamais observé dans une région. Le continent africain est également fortement touché, avec une diminution de 65 % » appuie le quotidien.
La moyenne ne rend pas compte de la réalité de la situation. Car si l’on regarde de plus près les chiffres, l’on voit que certains milieux sont tout particulièrement touchés. Ainsi les destructions massives de zones humides à l’échelle mondiale ont eu pour effet de faire chuter de 84% en moyenne les populations du millier d’espèce étudié dans cet habitat naturel.
Lire en intégralité l’article du « Monde » cité