ILD
Voilà un dossier assez symbolique qui suscite l’incompréhension. La diminution des contrats aides décidée par le gouvernement passe en effet assez mal dans les milieux associatifs où le statut permet d’embaucher et ainsi d’agir sur plusieurs niveaux.
Un article du journal La Croix revient sur plusieurs cas très parlant. « La veille de son déménagement, Eli Vachet, 26 ans, a appris que son contrat aidé n'était pas validé. Titulaire d'un "Master 2 dans le culturel" et habitant Dijon, elle avait pourtant décroché un emploi à Rennes au sein d'une association qui gère la monnaie locale Galléco."Ça devait être un contrat d'un an, à raison de 20 heures par semaine, afin de m'occuper de l'administration et la coordination de la cinquantaine de bénévoles", explique la jeune femme qui dispose du statut d'adulte handicapé. "Comme l'association n'a pas les moyens de m'embaucher en CDD et que le conseil général n'a pas consenti de rallonge, je n'ai plus rien". Faute d'emploi, elle se prépare à "retourner au RSA" pour un temps » lit-on dans les colonnes du journal.
Du côté du gouvernement on explique cette décision par le fait que ça coûte cher et que ça ne fonctionne pas. Une rhétorique qui est loin de convaincre puisque le statut est proposé pour les personnes les plus éloignées du monde du travail et qu’il s’agit donc d’une mesure sociale et non économique.
Le ministère du Travail a ainsi annoncé début août que des 459 000 contrats aidés de 2016, il faudra passer à 293 000. Une très mauvaise nouvelle pour le tissus associatif où les emplois aidés sont une opportunité d’être actif en employant sans avoir des moyens comparables au monde de l’entreprise. Reste à savoir si une mesure sociale sera proposée pour les chômeurs longue durée, personnes handicapées ou d’autres catégories professionnelles qui sur un marché du travail plus flexible risque d’avoir encore plus de difficultés à s’insérer.
Un article du journal La Croix revient sur plusieurs cas très parlant. « La veille de son déménagement, Eli Vachet, 26 ans, a appris que son contrat aidé n'était pas validé. Titulaire d'un "Master 2 dans le culturel" et habitant Dijon, elle avait pourtant décroché un emploi à Rennes au sein d'une association qui gère la monnaie locale Galléco."Ça devait être un contrat d'un an, à raison de 20 heures par semaine, afin de m'occuper de l'administration et la coordination de la cinquantaine de bénévoles", explique la jeune femme qui dispose du statut d'adulte handicapé. "Comme l'association n'a pas les moyens de m'embaucher en CDD et que le conseil général n'a pas consenti de rallonge, je n'ai plus rien". Faute d'emploi, elle se prépare à "retourner au RSA" pour un temps » lit-on dans les colonnes du journal.
Du côté du gouvernement on explique cette décision par le fait que ça coûte cher et que ça ne fonctionne pas. Une rhétorique qui est loin de convaincre puisque le statut est proposé pour les personnes les plus éloignées du monde du travail et qu’il s’agit donc d’une mesure sociale et non économique.
Le ministère du Travail a ainsi annoncé début août que des 459 000 contrats aidés de 2016, il faudra passer à 293 000. Une très mauvaise nouvelle pour le tissus associatif où les emplois aidés sont une opportunité d’être actif en employant sans avoir des moyens comparables au monde de l’entreprise. Reste à savoir si une mesure sociale sera proposée pour les chômeurs longue durée, personnes handicapées ou d’autres catégories professionnelles qui sur un marché du travail plus flexible risque d’avoir encore plus de difficultés à s’insérer.