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Au vu de l'avis de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) du 14 octobre dernier, "confirmant la conformité des résultats d'analyses réalisés sur le lait depuis l'incendie, une levée des mesures de restriction sur le lait et les produits laitiers est possible", explique le ministre de l'agriculture dans ce communiqué.
Les préfets des cinq départements de Seine-Maritime, de l'Oise, de la Somme, du Nord et de l'Aisne, en lien avec les services de l'État, vont donc "abroger partiellement les arrêtés préfectoraux pris pour protéger les consommateurs des conséquences possibles de l'incendie de l'usine Lubrizol."
L'Anses a transmis ce jour son avis concernant son expertise sur les analyses de lait des "prélèvements post-accidentels liés à l'incendie de l'usine Lubrizol en Seine Maritime."
Ce sont en effet "130 prélèvements de lait qui ont été réalisés après l'incendie, dans des exploitations sentinelles présentes dans les 5 départements et choisies sur la base de critères d'exposition au risque (présence d'animaux au pâturage et proximité par rapport à l'incendie)."
L'avis de l'Anses confirme que les résultats de ces 130 prélèvements de lait sont "favorables et présentent des résultats en deçà des valeurs réglementaires. Tous sont conformes aux observations habituelles dans les plans de contrôle annuels conduits par le Direction générale de l'alimentation, conduits dans la France entière. Ils ne présentent par ailleurs pas de signes de bioaccumulation dans le temps."
Cependant, le ministère de l'agriculture précise que "les experts soulignent l'importance de maintenir une surveillance rapprochée en la ciblant dans la zone la plus proche de l'incendie."
Ainsi, le lait et les produits laitiers initialement bloqués, dans les départements sous arrêté préfectoral et dans les autres zones où les produits ont pu être expédiés, "peuvent être mis sur le marché dès l'entrée en application des arrêtés de levée partielle des mesures. La reprise de production peut s'opérer sans délais à la date d'application des nouveaux arrêtés préfectoraux."
En parallèle, le plan de surveillance va être réorienté tel que proposé par l'Anses, afin d'assurer désormais une "surveillance au long cours", venant compléter les plans de surveillance et de contrôle d'ores et déjà existant au niveau national. Cette surveillance permettra de vérifier si ces résultats favorables se maintiennent dans le temps.
En outre, un avis de l'Anses est attendu "dans les prochains jours pour les autres productions. Dans l'attente, les mesures de restriction pour le miel, oeufs, poissons et les végétaux sont maintenues."
Les préfets des cinq départements de Seine-Maritime, de l'Oise, de la Somme, du Nord et de l'Aisne, en lien avec les services de l'État, vont donc "abroger partiellement les arrêtés préfectoraux pris pour protéger les consommateurs des conséquences possibles de l'incendie de l'usine Lubrizol."
L'Anses a transmis ce jour son avis concernant son expertise sur les analyses de lait des "prélèvements post-accidentels liés à l'incendie de l'usine Lubrizol en Seine Maritime."
Ce sont en effet "130 prélèvements de lait qui ont été réalisés après l'incendie, dans des exploitations sentinelles présentes dans les 5 départements et choisies sur la base de critères d'exposition au risque (présence d'animaux au pâturage et proximité par rapport à l'incendie)."
L'avis de l'Anses confirme que les résultats de ces 130 prélèvements de lait sont "favorables et présentent des résultats en deçà des valeurs réglementaires. Tous sont conformes aux observations habituelles dans les plans de contrôle annuels conduits par le Direction générale de l'alimentation, conduits dans la France entière. Ils ne présentent par ailleurs pas de signes de bioaccumulation dans le temps."
Cependant, le ministère de l'agriculture précise que "les experts soulignent l'importance de maintenir une surveillance rapprochée en la ciblant dans la zone la plus proche de l'incendie."
Ainsi, le lait et les produits laitiers initialement bloqués, dans les départements sous arrêté préfectoral et dans les autres zones où les produits ont pu être expédiés, "peuvent être mis sur le marché dès l'entrée en application des arrêtés de levée partielle des mesures. La reprise de production peut s'opérer sans délais à la date d'application des nouveaux arrêtés préfectoraux."
En parallèle, le plan de surveillance va être réorienté tel que proposé par l'Anses, afin d'assurer désormais une "surveillance au long cours", venant compléter les plans de surveillance et de contrôle d'ores et déjà existant au niveau national. Cette surveillance permettra de vérifier si ces résultats favorables se maintiennent dans le temps.
En outre, un avis de l'Anses est attendu "dans les prochains jours pour les autres productions. Dans l'attente, les mesures de restriction pour le miel, oeufs, poissons et les végétaux sont maintenues."