« Ce matin, à 7h30, des activistes de Greenpeace ont déposé une grume de bois tropical de quatre tonnes et de 8,5 mètres devant le ministère de l’Écologie, à Paris » commence le communiqué de l’ONG mondialement connue pour ses actions chocs.
D’après les militants, le gouvernement français doit être plus actif pour faire appliquer la réglementation européenne. D’où les slogans clairs « Bois illégal : le gouvernement s’en fout Royal » ou « Bois illégal : deux ans d’inaction ». Le communiqué enfonce le clou : « Depuis deux ans, Greenpeace et sa Brigade de Vérification du bois agissent pour dénoncer l’importation de bois illégal ou provenant de fournisseurs impliqués dans le trafic de bois illégal, et sa mise sur le marché en France. »
D’après le texte, le phénomène est particulièrement important en France où l’on pourrait retrouver des objets fabriqués avec des matériaux illégaux dans toutes sortes d’enseignes et de magasins, « parquets, terrasses ou caillebotis en ipé, massaranduba, cumaru, wengé, bossé… distribués en France sont susceptibles d’être issus de l’exploitation illégale. »
D’après les militants, le gouvernement français doit être plus actif pour faire appliquer la réglementation européenne. D’où les slogans clairs « Bois illégal : le gouvernement s’en fout Royal » ou « Bois illégal : deux ans d’inaction ». Le communiqué enfonce le clou : « Depuis deux ans, Greenpeace et sa Brigade de Vérification du bois agissent pour dénoncer l’importation de bois illégal ou provenant de fournisseurs impliqués dans le trafic de bois illégal, et sa mise sur le marché en France. »
D’après le texte, le phénomène est particulièrement important en France où l’on pourrait retrouver des objets fabriqués avec des matériaux illégaux dans toutes sortes d’enseignes et de magasins, « parquets, terrasses ou caillebotis en ipé, massaranduba, cumaru, wengé, bossé… distribués en France sont susceptibles d’être issus de l’exploitation illégale. »
L’ONG enquête et agit
Le tronc d’arbre déposé ce matin devant le ministère, si l’on en croit le communiqué de l’ONG, n’avait pas qu’une dimension symbolique. En effet, il aurait été sur le point d’être inséré sur le marché par un importateur de La Rochelle, expliquent les militants. « Ce bois est issu d’une concession de la province de l’Équateur, en République démocratique du Congo, où des investigations menées par Greenpeace ont mis en évidence de nombreuses irrégularités. Sur la concession de Befale, exploitée par la société forestière libano-congolaise Cotrefor, les équipes de Greenpeace ont constaté la surexploitation de certaines essences (dépassement de quotas), des coupes à des diamètres non-autorisés, de nombreuses grumes non marquées (non traçables), le non-respect des accords passés avec les communautés locales, etc. »
Le dépôt devant les bureaux de Ségolène Royal seraient ainsi la dernière étape d’une action coup de poing qui a débuté par la saisie d’un stock de bois que les militants estiment « suspect ». Une action controversée qui vise à attirer l’attention pour que la ministre de l’Environnement agisse car, conclue le communiqué, « les citoyens français ne veulent pas être complice de ce trafic ! »
Le dépôt devant les bureaux de Ségolène Royal seraient ainsi la dernière étape d’une action coup de poing qui a débuté par la saisie d’un stock de bois que les militants estiment « suspect ». Une action controversée qui vise à attirer l’attention pour que la ministre de l’Environnement agisse car, conclue le communiqué, « les citoyens français ne veulent pas être complice de ce trafic ! »