En 2012, le nombre de déchets ménagers et assimilés (DMA) a baissé de 70 000 tonnes par rapport à l’année précédente. Au total, 5,62 millions de tonnes ont été produites durant l’année ce qui équivaut à 472 kilos par personne, huit kilos de moins par personne qu’en 2011.
Les chiffres ont été publiés par l’Observatoire régional des déchets d’Ile-de-France (Ordif). Citée par Le Parisien, la présidente de l’institution publique Geneviève Wortham explique la crise est une des raisons du recul mais que « c’est difficilement mesurable et ce ne peut pas être le seul facteur d’explication ».
Les chiffres ont été publiés par l’Observatoire régional des déchets d’Ile-de-France (Ordif). Citée par Le Parisien, la présidente de l’institution publique Geneviève Wortham explique la crise est une des raisons du recul mais que « c’est difficilement mesurable et ce ne peut pas être le seul facteur d’explication ».
Prise de conscience ?
Les militants écologistes et professionnels du secteur des déchets voient dans ces résultats une évolution des mentalités. L’Ordif se félicite de la mise en place des plans locaux de prévention des déchets (PLP). Aujourd’hui 76% de la population de région parisienne est concernée par ces plans. Et, toujours d’après l’administration spécialisée, « 80% des collectivités engagées dans un PLP depuis 2009 ont enregistré une baisse de leur ratio de collecte d’ordures ménagères, contre 70% en moyenne dans l’ensemble de la région. »
Il est difficile de mesurer l’impact des différentes campagnes de prévention sur le traitement des déchets et les gestes des consommateurs. On observe par ailleurs des évolutions très différentes selon les départements. En Seine-et-Marne, la variation enregistrée a été la plus importante : en 2012, 23 kilos de DMA de moins qu’en 2011. Mais le département reste celui où l’on produit le plus de déchets avec 540kg par personne. Les habitants de Hauts-de-Seine sont les moins consommateurs avec 395 kilos annuels par personne. Les Parisiens sont à peine en dessous de la moyenne avec 466 kilos.
« En Grande Couronne, les modes de vie sont différents. Les gens y produisent davantage de déchets verts (feuilles, branches, gazon...) qu'en Petite Couronne », explique au Parisien Geneviève Wortham.
Il est difficile de mesurer l’impact des différentes campagnes de prévention sur le traitement des déchets et les gestes des consommateurs. On observe par ailleurs des évolutions très différentes selon les départements. En Seine-et-Marne, la variation enregistrée a été la plus importante : en 2012, 23 kilos de DMA de moins qu’en 2011. Mais le département reste celui où l’on produit le plus de déchets avec 540kg par personne. Les habitants de Hauts-de-Seine sont les moins consommateurs avec 395 kilos annuels par personne. Les Parisiens sont à peine en dessous de la moyenne avec 466 kilos.
« En Grande Couronne, les modes de vie sont différents. Les gens y produisent davantage de déchets verts (feuilles, branches, gazon...) qu'en Petite Couronne », explique au Parisien Geneviève Wortham.