Pourtant, "la réalité est bien différente" pour Greenpeace. Après avoir dénoncé à plusieurs reprises l’imposture écologique de La Mède, France Nature Environnement et Greenpeace Franceont saisi le Jury de Déontologie Publicitaire "pour mettre fin à l’opération de greenwashing à laquelle se livre Total sur son site internet".
"Le site industriel de Total à La Mède fabrique des agrocarburants principalement à partir d’huile de palme et est autorisé à importer 650 000 tonnes d’huiles par an", assure Greenpeace dans un communiqué, ajoutant que "cela entraîne un bond non négligeable de la consommation d’huile de palme en France, ce qui est problématique quand on sait que la production d’huile de palme est l’une des principales causes de déforestation en Asie du Sud-Est."
Selon l'ONG, la monoculture du palmier à huile "contribue à la perte de la biodiversité, à la destruction de milieux naturels remarquables et à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre par la déforestation induite".
Face à ces données, Total affirme que « 100 % des huiles sont certifiées durables selon les critères exigés par l’Union Européenne ». Pour s’en assurer, Greenpeace France a enquêté sur la chaîne d’approvisionnement en huile de palme de Total, explique l'ONG dans son communiqué. Pour elle, "le constat est sans appel : la traçabilité de certains approvisionnements est impossible en raison du système de certification choisi (« mass balance »), qui mélange les huiles dites « durables » et « non durables »."
Selon Greenpeace, "pour parer aux critiques, Total s’est fait une belle vitrine toute verte sur son site internet : on peut y lire que l’approvisionnement de La Mède participe « directement à la lutte contre le changement climatique en garantissant une réduction d’au moins 50 % des émissions de CO2 par rapport à leur équivalent fossile »". Or, rappelle l'ONG, "les conséquences néfastes de la production d’huile de palme sont aujourd’hui étayées par des études scientifiques ainsi qu’actées par les législateurs français et européen."
Pour Jérôme Graefe, juriste de France Nature Environnement, « rien ne permet à Total d’affirmer que l’approvisionnement de La Mède est 100 % durable, ni même que les agrocarburants à base d’huile de palme participent activement à la lutte contre le changement climatique. Au contraire, comme le démontre l’état des connaissances et des conditions mondiales de production d’huile de palme, la culture du palmier à huile aggrave les émissions de gaz à effet de serre. Si Total souhaite lutter contre le changement climatique, la multinationale doit réfléchir à un projet de reconversion réellement écologique. »
Pour Laura Monnier, chargée de campagne de Greenpeace France, « Total a beau tenter de verdir son image, affirmer aujourd’hui que les agrocarburants permettent de lutter efficacement contre le changement climatique est non seulement archaïque au regard du contexte législatif et scientifique, mais surtout mensonger compte tenu des règles publicitaires sur développement durable. »
"Le site industriel de Total à La Mède fabrique des agrocarburants principalement à partir d’huile de palme et est autorisé à importer 650 000 tonnes d’huiles par an", assure Greenpeace dans un communiqué, ajoutant que "cela entraîne un bond non négligeable de la consommation d’huile de palme en France, ce qui est problématique quand on sait que la production d’huile de palme est l’une des principales causes de déforestation en Asie du Sud-Est."
Selon l'ONG, la monoculture du palmier à huile "contribue à la perte de la biodiversité, à la destruction de milieux naturels remarquables et à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre par la déforestation induite".
Face à ces données, Total affirme que « 100 % des huiles sont certifiées durables selon les critères exigés par l’Union Européenne ». Pour s’en assurer, Greenpeace France a enquêté sur la chaîne d’approvisionnement en huile de palme de Total, explique l'ONG dans son communiqué. Pour elle, "le constat est sans appel : la traçabilité de certains approvisionnements est impossible en raison du système de certification choisi (« mass balance »), qui mélange les huiles dites « durables » et « non durables »."
Selon Greenpeace, "pour parer aux critiques, Total s’est fait une belle vitrine toute verte sur son site internet : on peut y lire que l’approvisionnement de La Mède participe « directement à la lutte contre le changement climatique en garantissant une réduction d’au moins 50 % des émissions de CO2 par rapport à leur équivalent fossile »". Or, rappelle l'ONG, "les conséquences néfastes de la production d’huile de palme sont aujourd’hui étayées par des études scientifiques ainsi qu’actées par les législateurs français et européen."
Pour Jérôme Graefe, juriste de France Nature Environnement, « rien ne permet à Total d’affirmer que l’approvisionnement de La Mède est 100 % durable, ni même que les agrocarburants à base d’huile de palme participent activement à la lutte contre le changement climatique. Au contraire, comme le démontre l’état des connaissances et des conditions mondiales de production d’huile de palme, la culture du palmier à huile aggrave les émissions de gaz à effet de serre. Si Total souhaite lutter contre le changement climatique, la multinationale doit réfléchir à un projet de reconversion réellement écologique. »
Pour Laura Monnier, chargée de campagne de Greenpeace France, « Total a beau tenter de verdir son image, affirmer aujourd’hui que les agrocarburants permettent de lutter efficacement contre le changement climatique est non seulement archaïque au regard du contexte législatif et scientifique, mais surtout mensonger compte tenu des règles publicitaires sur développement durable. »