HAROPA, nomination d’un directeur du port de Gennevilliers

Jean Camier
20/08/2014


Les ports de Paris viennent d’annoncer que Vincent Piquard venait d’être nommé directeur du port de Gennevilliers. Cette plateforme est devenue avec le développement du projet HAROPA-Port de Paris la « clé de l'hinterland des ports normands. »



« Vincent Piquard vient d'être nommé directeur du port de Gennevilliers (92). A ce titre, il mettra en oeuvre les politiques de développement d'HAROPA- Ports de Paris sur la première plateforme logistique d'Ile-de-France et une des principale plateformes logistiques de l'hinterland des ports normands, 401 ha, 275 entreprises présentes sur le site et 20 millions de tonnes de trafic réalisé par cinq types de modes de transport : fluvial, maritime, oléoduc, ferroviaire et routier » explique le communiqué signée Les ports de Paris.
 
« La montée en puissance depuis 2012 de l'ensemble portuaire HAROPA, constitué des ports du Havre, de Rouen et de Paris, conforte le port de Gennevilliers dans son rôle de plateforme logistique clé de l'hinterland des ports normands » continue le texte. Le nouveau directeur aura pour objectif de mettre en place une politique déjà délimitée : favoriser l’insertion urbaine ou environnementale, le soutien des entreprises implantées sur le site et favoriser les modes de transports alternatifs à la route.

En poste depuis début aout, Vincent Piquard est ingénieur des Ponts et Chaussées de l’Ecole Polytechnique. Soutenu par une équipe de 25 personnes il aura la lourde de tâche de faire évoluer les mentalités et les pratiques. Agé de 29 ans, il n’est pas inexpérimenté puisqu’il a passé trois ans à s’occuper du service habitat et rénovation urbaine à la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Hébergement et du Logement de Seine Saint-Denis (93).

S’il existe évidemment des spécificités pour la plateforme de Gennevilliers, le plus grand défi du nouveau directeur est avant tout de trouver des moyens concrets pour mettre en pratique les objectifs et grands axes décidé par les Ports de Paris dans le cadre du grand projet HAROPA. Sans une certaine cohérence entre les différentes structures, le bond opéré vers le fluvial (+48% en quatre ans) risque de perdre de sa vitesse.