Source : Pixabay, image libre de droits
Dans un premier temps, les recherches se concentreront sur les nombreuses espèces de la faune marine, en particulier sur les cétacés : baleines à bosse, dauphins, cachalots… Les eaux marines guyanaises abritent en effet une biodiversité exceptionnelle, mais la connaissance scientifique et surtout la compréhension des phénomènes qui influencent leur distribution au large restent encore limitées.
“Ces observations (...) permettront notamment de tester les modèles de distribution de ces espèces face aux changements des conditions environnementales”, précise Sophie Laran, de l’observatoire Pelagis qui assure la coordination scientifique de ce volet avec son collègue Olivier Van Canneyt. Une attention plus particulière sera apportée aux baleines à bosse, observées depuis quelques années dans la région, afin de mieux comprendre leurs origines.
La mission se poursuivra ensuite pour étudier le Récif de l’Amazone, décrit en 2016, et dont Greenpeace a révélé en 2018 qu’il s’étend dans les eaux guyanaises. L’ampleur de cette étendue reste à confirmer et il s’agit d’en savoir plus sur les caractéristiques de cet écosystème original, encore très peu connu.
Des plongeurs spécialisés effectueront les premières plongées profondes dans cette zone (entre 80 et 100 mètres de profondeur) pour récolter des échantillons à des fins d’analyses génétiques. Ces précieuses données permettront de caractériser toute la biodiversité et de mieux comprendre les spécificités de ce récif.
“Face aux multiples menaces qui pèsent sur les océans, il est primordial de mieux connaître les écosystèmes marins pour mieux les protéger, explique Thiago Almeida, chargé de campagne pour Greenpeace Brésil. Les océans jouent un rôle clé dans la régulation du climat : ils produisent 50 % de l’oxygène que nous respirons et sont des pompes à carbone. Pourtant, dans cette région du monde en particulier, l’activité pétrolière s’intensifie et constitue une menace pour ces écosystèmes.”
“Nous espérons que les résultats de cette mission fourniront des arguments scientifiques pour renforcer notre demande de traité mondial pour les océans, actuellement en cours de négociation à l’ONU, ajoute Edina Ifticène, chargée de campagne pour Greenpeace France. Si ce traité est suffisamment fort et ambitieux, il ouvrira la voie à la création d’un réseau mondial d’aires marines protégées, exempt de toutes activités humaines néfastes, visant à protéger au moins 30 % des océans, comme le recommande la communauté scientifique internationale.”
Cette mission scientifique s’inscrit dans le cadre d’une campagne internationale de Greenpeace qui appelle à protéger les océans, lancée en avril dernier. Pendant un an, les bateaux de l’organisation sillonnent les océans de l’Arctique à l’Antarctique pour documenter les menaces auxquelles ces derniers font face et mieux connaître leurs richesses.
“Ces observations (...) permettront notamment de tester les modèles de distribution de ces espèces face aux changements des conditions environnementales”, précise Sophie Laran, de l’observatoire Pelagis qui assure la coordination scientifique de ce volet avec son collègue Olivier Van Canneyt. Une attention plus particulière sera apportée aux baleines à bosse, observées depuis quelques années dans la région, afin de mieux comprendre leurs origines.
La mission se poursuivra ensuite pour étudier le Récif de l’Amazone, décrit en 2016, et dont Greenpeace a révélé en 2018 qu’il s’étend dans les eaux guyanaises. L’ampleur de cette étendue reste à confirmer et il s’agit d’en savoir plus sur les caractéristiques de cet écosystème original, encore très peu connu.
Des plongeurs spécialisés effectueront les premières plongées profondes dans cette zone (entre 80 et 100 mètres de profondeur) pour récolter des échantillons à des fins d’analyses génétiques. Ces précieuses données permettront de caractériser toute la biodiversité et de mieux comprendre les spécificités de ce récif.
“Face aux multiples menaces qui pèsent sur les océans, il est primordial de mieux connaître les écosystèmes marins pour mieux les protéger, explique Thiago Almeida, chargé de campagne pour Greenpeace Brésil. Les océans jouent un rôle clé dans la régulation du climat : ils produisent 50 % de l’oxygène que nous respirons et sont des pompes à carbone. Pourtant, dans cette région du monde en particulier, l’activité pétrolière s’intensifie et constitue une menace pour ces écosystèmes.”
“Nous espérons que les résultats de cette mission fourniront des arguments scientifiques pour renforcer notre demande de traité mondial pour les océans, actuellement en cours de négociation à l’ONU, ajoute Edina Ifticène, chargée de campagne pour Greenpeace France. Si ce traité est suffisamment fort et ambitieux, il ouvrira la voie à la création d’un réseau mondial d’aires marines protégées, exempt de toutes activités humaines néfastes, visant à protéger au moins 30 % des océans, comme le recommande la communauté scientifique internationale.”
Cette mission scientifique s’inscrit dans le cadre d’une campagne internationale de Greenpeace qui appelle à protéger les océans, lancée en avril dernier. Pendant un an, les bateaux de l’organisation sillonnent les océans de l’Arctique à l’Antarctique pour documenter les menaces auxquelles ces derniers font face et mieux connaître leurs richesses.