Les militants de Greenpeace ne prennent pas de détours pour manifester leur impatience face à la lenteur avec laquelle le gouvernement met en place le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Ce texte qui doit mettre en application les dispositions de la loi sur la transition énergétique vient en effet d’être présenté par la ministre de l’environnement Ségolène Royal, mais avec six mois de retard sur le planning originel.
Le communiqué estime que « le gouvernement procrastine (encore) ». Pour l’association, « si la Loi transition énergétique avait au moins le mérite d'inscrire noir sur blanc l'ambition de réduire la part du nucléaire dans le mix électrique français à 50% d'ici à 2025 contre 75% aujourd'hui, ce projet de PPE n'y répond en aucune manière. Or, cet objectif n'est pas une question annexe : en effet, si rien ne vient faire sauter le verrou du nucléaire, les énergies renouvelables ne pourront jamais se déployer massivement, faute de marché disponible. Il est donc impératif de sortir du nucléaire pour aller vers un monde renouvelable. »
Le communiqué estime que « le gouvernement procrastine (encore) ». Pour l’association, « si la Loi transition énergétique avait au moins le mérite d'inscrire noir sur blanc l'ambition de réduire la part du nucléaire dans le mix électrique français à 50% d'ici à 2025 contre 75% aujourd'hui, ce projet de PPE n'y répond en aucune manière. Or, cet objectif n'est pas une question annexe : en effet, si rien ne vient faire sauter le verrou du nucléaire, les énergies renouvelables ne pourront jamais se déployer massivement, faute de marché disponible. Il est donc impératif de sortir du nucléaire pour aller vers un monde renouvelable. »
Déception générale
La charge s’explique par la déception généralisée des militants sur l’environnement. Pour eux, la loi n’était pas assez ambitieuse, alors face aux difficultés à la faire appliquer, ils perdent patience. « Pour atteindre un objectif de 50% de nucléaire en 2025, il faut prendre en compte deux variables : l'évolution de la demande domestique en électricité et l'évolution des exportations. On obtient ainsi les besoins de production à cette date. Or dans le projet présenté, aucune donnée fiable n'est donnée sur l'évolution de la consommation intérieure, et la part des exportations est artificiellement gonflée » continue Greenpeace.
En conclusion, l’association affirme, lapidaire : « Bref, le gouvernement doit rectifier le tir, et vite. La France a déjà trop perdu de temps et d'énergie avec l'atome, une technologie dangereuse devenue trop coûteuse.
En conclusion, l’association affirme, lapidaire : « Bref, le gouvernement doit rectifier le tir, et vite. La France a déjà trop perdu de temps et d'énergie avec l'atome, une technologie dangereuse devenue trop coûteuse.