Source : Pixabay, image libre de droits
Les trois ONG ont publié le 18 juin un rapport "qui présente le détail de cette mesure visant à interdire les publicités faisant la promotion de produits néfastes pour le climat en commençant par les secteurs de l’aérien, de l’automobile, du maritime et des énergies fossiles", expliquent-elles dans un communiqué.
Mettant en relief "le rôle majeur de la publicité sur la consommation et l’imaginaire collectif", le rapport développe "l’idée d’une loi Évin Climat et insiste sur la pertinence d’introduire une interdiction de la publicité pour ces secteurs afin de véritablement agir sur la perception culturelle et symbolique de leurs produits".
Il rappelle par ailleurs qu’en 2019, "les investissements de publicité et de communication des secteurs automobile, aérien et énergies fossiles en France sont estimés à plus de 5,1 milliards d’euros (dont 4,3 milliards d’euros rien que pour l’automobile), ce qui montre l’ampleur de l’influence exercée par ces marques", écrivent encore les ONG dans le communiqué de Greenpeace France.
À quelques jours de la session finale de la Convention Citoyenne pour le Climat, des militants des groupes locaux parisiens de Greenpeace et de RAP ont recouvert ce matin des "publicités jugées climaticides afin de dénoncer leur présence dans l’espace public de la capitale".
Pour Clément Sénéchal, chargé de campagne politiques climatiques pour Greenpeace France : "Si la transition écologique doit être au cœur du monde d’après, alors soyons cohérents : cessons de laisser prospérer un système qui autorise les secteurs de l’automobile, de l’aviation ou des énergies fossiles à investir des milliards pour promouvoir des activités climaticides". Il poursuit dans ce même communiqué : "On ne peut pas demander aux individus de réduire leur empreinte carbone tout en laissant les industriels déployer des moyens massifs pour les persuader du contraire. On ne peut pas imposer aux ménages une taxe carbone, tout en encourageant la consommation massive de biens et services climaticides. Ce “en même temps” cher au gouvernement relève en réalité d’injonctions contradictoires. Les tolérer, c’est maintenir le statu quo. Malheureusement, le changement climatique n’est pas une fiction : il est réel et compte de nombreuses victimes à son actif."
Mettant en relief "le rôle majeur de la publicité sur la consommation et l’imaginaire collectif", le rapport développe "l’idée d’une loi Évin Climat et insiste sur la pertinence d’introduire une interdiction de la publicité pour ces secteurs afin de véritablement agir sur la perception culturelle et symbolique de leurs produits".
Il rappelle par ailleurs qu’en 2019, "les investissements de publicité et de communication des secteurs automobile, aérien et énergies fossiles en France sont estimés à plus de 5,1 milliards d’euros (dont 4,3 milliards d’euros rien que pour l’automobile), ce qui montre l’ampleur de l’influence exercée par ces marques", écrivent encore les ONG dans le communiqué de Greenpeace France.
À quelques jours de la session finale de la Convention Citoyenne pour le Climat, des militants des groupes locaux parisiens de Greenpeace et de RAP ont recouvert ce matin des "publicités jugées climaticides afin de dénoncer leur présence dans l’espace public de la capitale".
Pour Clément Sénéchal, chargé de campagne politiques climatiques pour Greenpeace France : "Si la transition écologique doit être au cœur du monde d’après, alors soyons cohérents : cessons de laisser prospérer un système qui autorise les secteurs de l’automobile, de l’aviation ou des énergies fossiles à investir des milliards pour promouvoir des activités climaticides". Il poursuit dans ce même communiqué : "On ne peut pas demander aux individus de réduire leur empreinte carbone tout en laissant les industriels déployer des moyens massifs pour les persuader du contraire. On ne peut pas imposer aux ménages une taxe carbone, tout en encourageant la consommation massive de biens et services climaticides. Ce “en même temps” cher au gouvernement relève en réalité d’injonctions contradictoires. Les tolérer, c’est maintenir le statu quo. Malheureusement, le changement climatique n’est pas une fiction : il est réel et compte de nombreuses victimes à son actif."