« Nous assistons aujourd’hui à une contre-attaque du gouvernement brésilien qui tente d’apaiser les tensions qu’ont soulevées, à juste titre, les incendies en Amazonie. En envoyant son Ministre de l’Environnement en tournée à la rencontre des grandes entreprises, Jair Bolsonaro tente de préserver les relations commerciales de son pays et de redorer l’image du gouvernement brésilien mais il ne dupe personne » exprime dans un communiqué de Greenpeace Suzanne Dalle, experte agriculture pour Greenpeace France.
Les militantes et militants de Greenpeace ont déployé une banderole rappelant explicitement la responsabilité du gouvernement brésilien dans la déforestation avec le message « Bolsonaro – Amazon killer ». Celle-ci était accompagnée de pancartes fustigeant également la complicité du gouvernement français et des entreprises comme Total, qui a toujours la volonté de développer davantage de projets destructeurs au Brésil.
Les militantes et militants ont envoyé une centaine d’alarmes sonores dans la cour intérieure de la résidence, une façon de rappeler au Ministre de l’Environnement brésilien que son inaction climatique ne passera pas sous silence tant que des mesures concrètes ne seront pas prises par le gouvernement brésilien pour limiter la déforestation et son impact sur le changement climatique. Un véhicule affichant une vue des incendies en Amazonie a été positionné devant l’entrée de la résidence et freinait l’accès à celle-ci.
Paris est la première étape de Ricardo Salles qui a entamé une tournée en Europe pour faire la promotion de son gouvernement et de l’action de Jair Bolsonaro, après être passé par les Etats-Unis.
« Cette croisade du gouvernement brésilien, qui se présente comme défenseur de la biodiversité, n’est absolument pas crédible. Depuis sa prise de pouvoir, le gouvernement de Jair Bolsonaro met tout en œuvre pour démanteler les politiques environnementales. En 2019, le budget alloué au Ministère de l’Environnement a été amputé de 96% par rapport à 2018… Résultat : le nombre d’incendies a fait un bon de 145% en 2019 ! », explique Suzanne Dalle.
Lors de son allocution à la tribune de l’ONU lundi 16 septembre dernier, Jair Bolsonaro a affirmé que l’Amazonie était encore quasiment intacte, un mensonge de taille démenti par Greenpeace Brésil qui a survolé la semaine dernière le nord du pays pour recenser les zones déforestées du territoire, un constat accablant appuyé par les images des satellites.
Le gouvernement de Jair Bolsonaro doit urgemment prendre des mesures pour mettre un terme à la déforestation et à la conversion d’écosystèmes. Il doit également mettre un terme au démantèlement des politiques environnementales et garantir la capacité du gouvernement brésilien à lutter contre les crimes environnementaux. Enfin, il doit garantir le respect des droits constitutionnels des peuples autochtones.
« Nous sommes ici aujourd’hui pour dénoncer la politique du gouvernement brésilien, mais la France est également complice de cette politique pyromane en ne prenant aucune mesure concrète pour interdire l’arrivée de matières premières ayant contribué à la déforestation », insiste Suzanne Dalle.
Les militantes et militants de Greenpeace ont déployé une banderole rappelant explicitement la responsabilité du gouvernement brésilien dans la déforestation avec le message « Bolsonaro – Amazon killer ». Celle-ci était accompagnée de pancartes fustigeant également la complicité du gouvernement français et des entreprises comme Total, qui a toujours la volonté de développer davantage de projets destructeurs au Brésil.
Les militantes et militants ont envoyé une centaine d’alarmes sonores dans la cour intérieure de la résidence, une façon de rappeler au Ministre de l’Environnement brésilien que son inaction climatique ne passera pas sous silence tant que des mesures concrètes ne seront pas prises par le gouvernement brésilien pour limiter la déforestation et son impact sur le changement climatique. Un véhicule affichant une vue des incendies en Amazonie a été positionné devant l’entrée de la résidence et freinait l’accès à celle-ci.
Paris est la première étape de Ricardo Salles qui a entamé une tournée en Europe pour faire la promotion de son gouvernement et de l’action de Jair Bolsonaro, après être passé par les Etats-Unis.
« Cette croisade du gouvernement brésilien, qui se présente comme défenseur de la biodiversité, n’est absolument pas crédible. Depuis sa prise de pouvoir, le gouvernement de Jair Bolsonaro met tout en œuvre pour démanteler les politiques environnementales. En 2019, le budget alloué au Ministère de l’Environnement a été amputé de 96% par rapport à 2018… Résultat : le nombre d’incendies a fait un bon de 145% en 2019 ! », explique Suzanne Dalle.
Lors de son allocution à la tribune de l’ONU lundi 16 septembre dernier, Jair Bolsonaro a affirmé que l’Amazonie était encore quasiment intacte, un mensonge de taille démenti par Greenpeace Brésil qui a survolé la semaine dernière le nord du pays pour recenser les zones déforestées du territoire, un constat accablant appuyé par les images des satellites.
Le gouvernement de Jair Bolsonaro doit urgemment prendre des mesures pour mettre un terme à la déforestation et à la conversion d’écosystèmes. Il doit également mettre un terme au démantèlement des politiques environnementales et garantir la capacité du gouvernement brésilien à lutter contre les crimes environnementaux. Enfin, il doit garantir le respect des droits constitutionnels des peuples autochtones.
« Nous sommes ici aujourd’hui pour dénoncer la politique du gouvernement brésilien, mais la France est également complice de cette politique pyromane en ne prenant aucune mesure concrète pour interdire l’arrivée de matières premières ayant contribué à la déforestation », insiste Suzanne Dalle.