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Le 12 mars dernier au matin, à Saclays, une soixantaine d’activistes et militants de Greenpeace France, des Amis de la Terre France et d’Action Climat Paris ont dénoncé le "projet d’implantation d’un bâtiment d’une des directions de Total au cœur de l’école".
"A l’occasion de la réunion du Conseil d’administration de l’école Polytechnique, tenue en présence de Patrick Pouyanné, PDG de Total, ils ont déployé des banderoles déclarant ‘Total : O.P.A sur le climat’ ou encore ‘Polytechnique, pas à vendre’, tandis qu’à l’extérieur du bâtiment, des activistes ont déployé une banderole de 30 mètres portant le message ‘Total : main basse sur Polytechnique’.Jeu d’influence néfaste sur les futurs décideurs", explique dans un communiqué l'ONG environnementale Greenpeace, qui ajoute que "depuis des mois, les étudiants de Polytechnique se mobilisent contre cette menace d’emprise de Total sur leur école, mais ils sont bâillonnés à cause de leur devoir de réserve."
Début mars, une tribune signée par des anciens de l’école, publiée dans le journal Le Monde, rappelait que "cette installation représente une menace pour l’indépendance de Polytechnique" : « Imaginerait-on un centre de R&D de Free au milieu de Télécom Paris, de Monsanto sur le campus d’AgroParisTech, de Pernod Ricard dans une faculté de médecine ou de Nexter à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr ? », demandaient-ils.
« Ce qui se joue lors de ce conseil d’administration dépasse une simple question foncière. Ce bâtiment sponsorisé par Total est clairement un cheval de Troie de la multinationale du pétrole dans une école où sont, entre autres, formés les futurs décideurs de la politique énergétique française et futurs cadres de l’industrie. Ces derniers pourront occuper des postes de conseillers dans les cabinets ministériels, de hauts fonctionnaires dans l’administration ou encore de direction dans les entreprises du secteur, dénonce dan ce communiqué Edina Ifticène, chargée de campagne pétrole chez Greenpeace France. La direction de Polytechnique et ses administrateurs doivent renoncer à cautionner l’agenda du géant pétrolier, qui consiste aujourd’hui à freiner la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique ».
"A l’occasion de la réunion du Conseil d’administration de l’école Polytechnique, tenue en présence de Patrick Pouyanné, PDG de Total, ils ont déployé des banderoles déclarant ‘Total : O.P.A sur le climat’ ou encore ‘Polytechnique, pas à vendre’, tandis qu’à l’extérieur du bâtiment, des activistes ont déployé une banderole de 30 mètres portant le message ‘Total : main basse sur Polytechnique’.Jeu d’influence néfaste sur les futurs décideurs", explique dans un communiqué l'ONG environnementale Greenpeace, qui ajoute que "depuis des mois, les étudiants de Polytechnique se mobilisent contre cette menace d’emprise de Total sur leur école, mais ils sont bâillonnés à cause de leur devoir de réserve."
Début mars, une tribune signée par des anciens de l’école, publiée dans le journal Le Monde, rappelait que "cette installation représente une menace pour l’indépendance de Polytechnique" : « Imaginerait-on un centre de R&D de Free au milieu de Télécom Paris, de Monsanto sur le campus d’AgroParisTech, de Pernod Ricard dans une faculté de médecine ou de Nexter à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr ? », demandaient-ils.
« Ce qui se joue lors de ce conseil d’administration dépasse une simple question foncière. Ce bâtiment sponsorisé par Total est clairement un cheval de Troie de la multinationale du pétrole dans une école où sont, entre autres, formés les futurs décideurs de la politique énergétique française et futurs cadres de l’industrie. Ces derniers pourront occuper des postes de conseillers dans les cabinets ministériels, de hauts fonctionnaires dans l’administration ou encore de direction dans les entreprises du secteur, dénonce dan ce communiqué Edina Ifticène, chargée de campagne pétrole chez Greenpeace France. La direction de Polytechnique et ses administrateurs doivent renoncer à cautionner l’agenda du géant pétrolier, qui consiste aujourd’hui à freiner la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique ».