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« La commission européenne s'apprête à publier un règlement d'exécution autorisant le glyphosate pour 10 ans. Pour EELV, le glyphosate doit être interdit afin de préserver notre santé et notre environnement. La décision de Bruxelles est rien de moins qu'une aberration démocratique alors qu'un scandale sanitaire pointe » commence le communiqué d’Europe écologie les verts (EELV).
Alors que l’autorisation de ce produit a été reporté à plusieurs reprises, la Commission européenne doit se prononcer cette année. Fin avril, c’est le journal Le Monde qui avait avancé que l’exécutif européen allait proposer une autorisation pour dix ans.
Alors que l’autorisation de ce produit a été reporté à plusieurs reprises, la Commission européenne doit se prononcer cette année. Fin avril, c’est le journal Le Monde qui avait avancé que l’exécutif européen allait proposer une autorisation pour dix ans.
« Scandale sanitaire et démocratique »
Le communiqué développe ensuite son argumentaire en affirmant que l’autorisation du produit serait un scandale. D’abord sanitaire, « car la dangerosité de ce produit chimique est avérée. Le glyphosate est pesticide classé « cancérogène probable » par l'OMS. Combien de malades supplémentaires seront-ils nécessaires pour cesser d'empoisonner à petit feu les citoyens européens ? »
Mais aussi un « Scandale démocratique, car le Parlement européen avait voté une autorisation de sept ans assortie de nombreuses restrictions à son usage - interdiction de son usage pour les collectivités, les particuliers et plusieurs usages agricoles notamment. En méprisant ce vote, la Commission bafoue la démocratie européenne. »
Enfin, EELV, affirme que la décision serait inacceptable parce que « la commission européenne, comme à son habitude, sacrifie l'intérêt général et la santé des citoyens européens à l'avidité des actionnaires des entreprises vendant ces produits chimiques toxiques. Alors que l'Union européenne est situation de grande fragilité, ces politiques publiques honteuses ne font que renforcer la défiance des citoyens envers Bruxelles ».
Plus les semaines passent plus le débat devient tendu. L’autorisation du glyphosate doit expirer fin juin. D’ici deux mois, l’Union européenne et les Etats membres doivent choisir entre une nouvelle autorisation pour une période donnée ou une autorisation. Largement utilisé par les exploitants agricoles, l’interdiction est vue d’un mauvais œil par une large partie du secteur primaire.
Mais aussi un « Scandale démocratique, car le Parlement européen avait voté une autorisation de sept ans assortie de nombreuses restrictions à son usage - interdiction de son usage pour les collectivités, les particuliers et plusieurs usages agricoles notamment. En méprisant ce vote, la Commission bafoue la démocratie européenne. »
Enfin, EELV, affirme que la décision serait inacceptable parce que « la commission européenne, comme à son habitude, sacrifie l'intérêt général et la santé des citoyens européens à l'avidité des actionnaires des entreprises vendant ces produits chimiques toxiques. Alors que l'Union européenne est situation de grande fragilité, ces politiques publiques honteuses ne font que renforcer la défiance des citoyens envers Bruxelles ».
Plus les semaines passent plus le débat devient tendu. L’autorisation du glyphosate doit expirer fin juin. D’ici deux mois, l’Union européenne et les Etats membres doivent choisir entre une nouvelle autorisation pour une période donnée ou une autorisation. Largement utilisé par les exploitants agricoles, l’interdiction est vue d’un mauvais œil par une large partie du secteur primaire.