De nombreuses alternatives pour supplanter les énergies fossiles
Crédit photo : Solarmoneysaver
Les énergies fossiles sont en passe de se raréfier. Cette situation engendrerait une inévitable hausse des prix de l'électricité, sans en imaginer les conséquences potentiellement néfastes sur l'environnement. Aussi, il devient de plus en plus urgent de s'orienter vers des sources d'énergie plus propres et renouvelables. Ceux qui imaginent un meilleur avenir énergétique optent pour diverses alternatives qui ont déjà fait leur preuve par le passé, et continuent même à être utilisées aujourd'hui au niveau de certaines localités.
Ainsi, ces énergies peuvent tirer parti de nombreux systèmes performants comme le solaire, le bois, l'éolien, l'hydroélectricité, la valorisation électrique des déchets, la cogénération, le biogaz, la chaleur fatale industrielle ou la géothermie, tout cela en vue d'une production plus propre de l'électricité. Les perspectives ne manquent finalement pas pour disposer d'une énergie plus saine, mais il est à remarquer que les initiatives de toutes les parties concernées demeurent encore peu nombreuses. Aujourd'hui, le défi d'organisation est donc considérable, avant que l'avènement de l'ère des énergies renouvelables l'emporte sur celle des énergies fossiles.
Ainsi, ces énergies peuvent tirer parti de nombreux systèmes performants comme le solaire, le bois, l'éolien, l'hydroélectricité, la valorisation électrique des déchets, la cogénération, le biogaz, la chaleur fatale industrielle ou la géothermie, tout cela en vue d'une production plus propre de l'électricité. Les perspectives ne manquent finalement pas pour disposer d'une énergie plus saine, mais il est à remarquer que les initiatives de toutes les parties concernées demeurent encore peu nombreuses. Aujourd'hui, le défi d'organisation est donc considérable, avant que l'avènement de l'ère des énergies renouvelables l'emporte sur celle des énergies fossiles.
La gestion locale de l'électricité, la meilleure alternative aux sources d'énergie fossiles
Afin de promouvoir un cadre propice à cette nouvelle orientation vers les sources d'énergie renouvelables, de nombreux acteurs mettent l'accent en faveur d'une décentralisation énergétique dont la décision puise directement sa source au niveau des acteurs locaux. L'association nationale des collectivités, des associations et des entreprises pour la gestion des déchets, de l'énergie et des réseaux de chaleur, ou AMORCE, ainsi que Cartes sur Table, un think tank réunissant des jeunes de divers horizons, en appellent dans ce sens. Pour l'une comme pour l'autre de ces entités, un nouveau regard sur la politique énergétique de l'Hexagone ne peut s'effectuer sans l'appui d'un nombre de plus en plus important d'initiatives locales.
Dans ce cadre, celles-ci doivent être portées par les Communes, les Intercommunalités, les Régions ou les Départements, sans oublier les diverses participations provenant des acteurs économiques locaux, du monde associatif et des citoyens. La création d'une source d'énergie de proximité disposant d'une gestion à un échelon local est ainsi la perspective incontournable. Selon les préconisations de ces associations, l'instauration de régies énergétiques communales ou intercommunales s'avère être la meilleure alternative pour s'assurer d'une autonomie énergétique partielle ou totale. Sur le long terme, ces solutions pourront stabiliser la facture énergétique au niveau de chaque territoire. Elles apporteront en outre des changements dans le secteur de l'emploi et de l'économie locale, sans oublier les éventuelles répercussions sur les finances des collectivités territoriales concernées.
Dans ce cadre, celles-ci doivent être portées par les Communes, les Intercommunalités, les Régions ou les Départements, sans oublier les diverses participations provenant des acteurs économiques locaux, du monde associatif et des citoyens. La création d'une source d'énergie de proximité disposant d'une gestion à un échelon local est ainsi la perspective incontournable. Selon les préconisations de ces associations, l'instauration de régies énergétiques communales ou intercommunales s'avère être la meilleure alternative pour s'assurer d'une autonomie énergétique partielle ou totale. Sur le long terme, ces solutions pourront stabiliser la facture énergétique au niveau de chaque territoire. Elles apporteront en outre des changements dans le secteur de l'emploi et de l'économie locale, sans oublier les éventuelles répercussions sur les finances des collectivités territoriales concernées.
Des initiatives probantes qui confirment la viabilité de la transition énergétique
En matière juridictionnelle, le cade légal est déjà planté pour mener à bien cette politique de transition énergétique basée sur la création de régies communales ou intercommunales tirant parti des sources d'énergie renouvelables. L'article 72 de la Constitution du 4 octobre 1958 qui précise le principe de la libre administration des collectivités territoriales. Toute collectivité dispose ainsi d'une pleine prérogative pour décider de son propre fonctionnement, y compris pour les questions d'ordre énergétique. D'ailleurs, les projets dans ce sens commencent à émerger peu à peu, comme en Bretagne qui aspire à 34 % d'énergie renouvelable en 2020.
En outre, près de 5 % de l'électricité distribuée aujourd'hui sur le territoire national sont assurés par des entreprises locales de distribution, créées et contrôlées par les collectivités territoriales. Un dispositif qui concerne actuellement près de 3 millions d'habitants dans l'Hexagone. C'est ainsi le cas à La Bresse, dans les Vosges, où le réseau électrique appartient à la Régie Municipale d'Électricité qui produit sa propre énergie depuis 1905. Grâce à une petite centrale hydraulique de 2090 kW, la Régie produit assez d'électricité pour environ 1 000 foyers, soit environ 30 % des besoins de la commune. Cette manne produite par l'exploitation de l'hydroélectricité engendre des bénéfices annuels de l'ordre de 500 000 euros, ensuite reversés dans le budget municipal, contribuant ainsi à une baisse d'impôts au niveau de la commune.
En outre, près de 5 % de l'électricité distribuée aujourd'hui sur le territoire national sont assurés par des entreprises locales de distribution, créées et contrôlées par les collectivités territoriales. Un dispositif qui concerne actuellement près de 3 millions d'habitants dans l'Hexagone. C'est ainsi le cas à La Bresse, dans les Vosges, où le réseau électrique appartient à la Régie Municipale d'Électricité qui produit sa propre énergie depuis 1905. Grâce à une petite centrale hydraulique de 2090 kW, la Régie produit assez d'électricité pour environ 1 000 foyers, soit environ 30 % des besoins de la commune. Cette manne produite par l'exploitation de l'hydroélectricité engendre des bénéfices annuels de l'ordre de 500 000 euros, ensuite reversés dans le budget municipal, contribuant ainsi à une baisse d'impôts au niveau de la commune.