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Montrer du doigt une mauvaise gestion publique ou les déviances d’acteurs privés ne suffit pas pour saisir la problématique de la gestion durable des réserves en eau. Voilà ce qu’il faut retenir d’une étude scientifique publiée par la revue spécialisée « Hydrogeology Journal ». A l’occasion de la journée mondiale de l’eau, le Centre international en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), s’est appuyé sur cette étude à laquelle il a participé pour appeler à l’implication des acteurs informels.
L’étude s’est penchée sur a situation en Afrique du Nord en s’attelant à évaluer le rôle des acteurs informels de l’agriculture irriguée par les eaux souterraines. Pour le CIRAD, les conclusions sont sans appel « Il parait donc particulièrement pertinent de les impliquer dans l'exploitation durable des aquifères. En cette veille de Journée mondiale de l'eau, rappelons que les eaux souterraines constituent l'un des axes majeurs de la gestion des ressources hydriques. »
« Concilier une gestion durable des nappes souterraines avec le maintien d'une agriculture dynamique est un enjeu crucial en Afrique du Nord, comme dans de nombreuses régions du monde. Une étude a récemment donné des éléments de réponse pour relever ce défi : inclure tous les acteurs, formels et informels, des filières agricoles irriguées dans les processus de gestion de l'eau souterraine » ajoute le communiqué.
« En Afrique du Nord, l'exploitation des eaux souterraines pour l'irrigation s'est développée considérablement ces 50 dernières années. Cette croissance de l'activité agricole a eu des retombées positives à la fois économiques et sociales, mais elle est également responsable de la surexploitation des nappes souterraines. En sécurisant l'accès à l'eau, la dynamisation du secteur agricole a permis, par effets d'entrainement, le développement rapide d'activités indirectes en amont et en aval des filières de production (commerçants, distributeurs, fournisseurs d'équipement, de semences, d'intrants, etc.). Ces acteurs de la chaîne d'approvisionnement opèrent souvent en marge des politiques publiques et sont habituellement décrits comme «informels», «non structurés», et comme participants à «l'exploitation anarchique des eaux souterraines» » lit-on plus loin.
Une croissance du secteur qui a eu un effet important sur la multiplication des acteurs des activités agricoles. Pour améliorer la gestion durable de l’eau, les politiques publiques de la région ont sous-estimé l’importance de ces acteurs pour véritablement améliorer les choses. Une leçon qui mérite d’être retenue bien au-delà de cette seule région.
L’étude s’est penchée sur a situation en Afrique du Nord en s’attelant à évaluer le rôle des acteurs informels de l’agriculture irriguée par les eaux souterraines. Pour le CIRAD, les conclusions sont sans appel « Il parait donc particulièrement pertinent de les impliquer dans l'exploitation durable des aquifères. En cette veille de Journée mondiale de l'eau, rappelons que les eaux souterraines constituent l'un des axes majeurs de la gestion des ressources hydriques. »
« Concilier une gestion durable des nappes souterraines avec le maintien d'une agriculture dynamique est un enjeu crucial en Afrique du Nord, comme dans de nombreuses régions du monde. Une étude a récemment donné des éléments de réponse pour relever ce défi : inclure tous les acteurs, formels et informels, des filières agricoles irriguées dans les processus de gestion de l'eau souterraine » ajoute le communiqué.
« En Afrique du Nord, l'exploitation des eaux souterraines pour l'irrigation s'est développée considérablement ces 50 dernières années. Cette croissance de l'activité agricole a eu des retombées positives à la fois économiques et sociales, mais elle est également responsable de la surexploitation des nappes souterraines. En sécurisant l'accès à l'eau, la dynamisation du secteur agricole a permis, par effets d'entrainement, le développement rapide d'activités indirectes en amont et en aval des filières de production (commerçants, distributeurs, fournisseurs d'équipement, de semences, d'intrants, etc.). Ces acteurs de la chaîne d'approvisionnement opèrent souvent en marge des politiques publiques et sont habituellement décrits comme «informels», «non structurés», et comme participants à «l'exploitation anarchique des eaux souterraines» » lit-on plus loin.
Une croissance du secteur qui a eu un effet important sur la multiplication des acteurs des activités agricoles. Pour améliorer la gestion durable de l’eau, les politiques publiques de la région ont sous-estimé l’importance de ces acteurs pour véritablement améliorer les choses. Une leçon qui mérite d’être retenue bien au-delà de cette seule région.