ILD
Consommer sans évaluer les conséquences n’est plus envisageable. Voilà le message principal que cherche à transmettre France Nature Environnement (FNE) dans un communiqué dédié à la gestion des ressources marines. « 90 millions de tonnes de poissons (FAO) sont pêchées chaque année dans le monde. Ce total de captures sauvages reste à peu près stable d’années en années depuis bientôt 30 ans, malgré les évolutions techniques et une consommation de produits de la mer qui augmente. Il semble clair que nous avons atteint les limites de ce que l’océan peut nous fournir » écrit l’association.
Observant les grandes tendances du secteur, FNE explique que l’aquaculture est en explosion depuis trente ans. « L‘aquaculture est actuellement le système de production alimentaire avec la croissance la plus rapide au monde, et fournit aujourd’hui globalement 50% des produits de la mer consommés. Ce développement rapide, s’il n’est pas maîtrisé, peut avoir des impacts néfastes pour l’environnement : dégradation de mangroves, pollution des eaux, rejets de produits chimiques et médicaments, interactions des poissons échappés avec les espèces sauvages, Nombreux sont les enjeux écologiques liés à l’aquaculture, ainsi qu’aux conditions sociales dans les sites d’élevage » raconte le communiqué.
Pourtant, reconnait l’association, la consommation de poissons a moins d’impact environnementaux que celle des animaux terrestres. Pourtant, « Le poisson représente 17% des apports en protéines dans le monde et jusqu'à 70% dans certains pays côtiers. Il fait vivre 10 à 12% de la population mondiale, soit quelque 700 millions de personnes, en grande majorité en Asie (84%). C'est également l'une des ressources renouvelables les plus échangées au monde et plus de la moitié des exportations en valeur sont réalisées par des pays en développement. Notons qu’en France, environ 85% des produits de la mer que l’on trouve en points de vente ne viennent pas de nos côtes mais de l’importation », lit-on plus loin.
Observant les grandes tendances du secteur, FNE explique que l’aquaculture est en explosion depuis trente ans. « L‘aquaculture est actuellement le système de production alimentaire avec la croissance la plus rapide au monde, et fournit aujourd’hui globalement 50% des produits de la mer consommés. Ce développement rapide, s’il n’est pas maîtrisé, peut avoir des impacts néfastes pour l’environnement : dégradation de mangroves, pollution des eaux, rejets de produits chimiques et médicaments, interactions des poissons échappés avec les espèces sauvages, Nombreux sont les enjeux écologiques liés à l’aquaculture, ainsi qu’aux conditions sociales dans les sites d’élevage » raconte le communiqué.
Pourtant, reconnait l’association, la consommation de poissons a moins d’impact environnementaux que celle des animaux terrestres. Pourtant, « Le poisson représente 17% des apports en protéines dans le monde et jusqu'à 70% dans certains pays côtiers. Il fait vivre 10 à 12% de la population mondiale, soit quelque 700 millions de personnes, en grande majorité en Asie (84%). C'est également l'une des ressources renouvelables les plus échangées au monde et plus de la moitié des exportations en valeur sont réalisées par des pays en développement. Notons qu’en France, environ 85% des produits de la mer que l’on trouve en points de vente ne viennent pas de nos côtes mais de l’importation », lit-on plus loin.