Gaz de schiste stop à « La frénésie du fracking »

10/12/2014


La fédération d’associations Les Amis de la Terre vient de publier un rapport au titre évocateur de « La frénésie du fracking ». Dans ce document, les militants veulent mettre en avant toutes les conséquences négatives de l’exploitation du gaz de schiste : climat, ressources en eau, population locales etc.



« La frénésie du fracking » est un rapport publié par la fédération Les Amis de la Terre, qui vise à s’attaquer au gaz de schiste à l’occasion des négociations de la conférence de Lima au Pérou.

 

Ce document « présente une cartographie de l'expansion de l'industrie des gaz de schiste hors de l'Europe et des États-Unis, avec des exemples de 11 pays clés dans trois continents différents. Il révèle comment les multinationales pétrolières telles que Total, Shell et Chevron, investissent dans des pays de plus en plus vulnérables en Amérique Latine, Afrique et Asie, où les communautés, les écosystèmes sont plus désarmées face aux impacts de l'extraction, et où les institutions et autorités sont souvent plus fragiles » affirment les militants par communiqué.

 

Par ailleurs continue le texte, des risques sismiques ou d’autres particularités de chaque zone d’exploitation « menace d'exacerber les problèmes climatiques, environnementaux, et sociaux auxquels ils sont déjà confrontés. » D’après le rapport, l’exploitation du gaz non conventionnel pourrait « contribuer à une augmentation des températures de 3,5°C. »


Engagements internationaux contre le gaz de schiste

« Les Amis de la Terre demandent à l'Union européenne et aux gouvernements des pays développés réunis à Lima de prendre des engagements significatifs pour accélérer la transition énergétique et l'abandon des sources d'énergies fossiles » continue le texte.


 « Du Brésil au Mexique, et de l'Algérie à l'Afrique du Sud, cette industrie assoiffée profite de régulations défaillantes, provoquant des dommages sociaux et environnementaux incalculables, au nom de la course aux profits. L'industrie des gaz et huiles de schiste doit être urgemment arrêtée, avant qu'il ne soit trop tard pour les peuples du monde entier et pour la planète » fustige Antoine Simon, le chargé de cet hydrocarbure au sein des Amis de la Terre.