Hissé au rang d’objectif par le Parlement européen en 2012, la diminution de moitié du gâchis alimentaire d’ici à 2025 a été confiée au député PS Guillaume Garot par le premier ministre Manuel Valls. « En France, ce sont entre 20 et 30 kg de nourriture qui sont jetés chaque année par habitant, et 140 kg par personne sur l’ensemble de la chaîne alimentaire. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) estime à 159 euros par an et par personne la valeur de l’alimentation ainsi perdue, soit entre 12 et 20 milliards d’euros gaspillés au total » rapporte le journal Le Monde.
Le rapport présenté le 14 avril aux ministres de l’Ecologie et de l’Agriculture propose de rendre obligatoire les dons des invendus consommables et plus largement d’interdire à la grande distribution de jeter. « Cette interdiction est légitime car il existe un éventail de solutions permettant d’éviter le gaspillage. Il s’agit d’une obligation à mieux gérer ses stocks et ses rayons, et ensuite à valoriser ses invendus sous forme de don, de recyclage en alimentation animale ou d’énergie » estime Guillaume Garot cité par le quotidien.
Le rapport présenté le 14 avril aux ministres de l’Ecologie et de l’Agriculture propose de rendre obligatoire les dons des invendus consommables et plus largement d’interdire à la grande distribution de jeter. « Cette interdiction est légitime car il existe un éventail de solutions permettant d’éviter le gaspillage. Il s’agit d’une obligation à mieux gérer ses stocks et ses rayons, et ensuite à valoriser ses invendus sous forme de don, de recyclage en alimentation animale ou d’énergie » estime Guillaume Garot cité par le quotidien.
Les dons doivent être utilisables
Le député encourage à ce que les dons deviennent obligatoires à partir du moment où une association en fait la demande. En échange, des récompenses fiscales aux enseignes qui donnent en fonction des quantités et de la qualité. « Le don doit être directement exploitable par les associations. Celles-ci ne doivent pas avoir besoin – ce qui est souvent le cas aujourd’hui – de trier les denrées qui leur ont été cédées pour séparer ce qui est consommable et ce qu’il ne l’est plus (dates de péremptions dépassées, fruits et légumes écrasés…) » explique l’élu qui a été ministre délégué à l’agroalimentaire.
Plus largement, la lutte contre le gaspillage pourrait être une piste de réflexion de mise en place d’une stratégie responsable dans la grande distribution. Un appel du pied que les grandes enseignes feraient mieux d’entendre avant que l’appareil législatif ne se mette en branle.
Plus largement, la lutte contre le gaspillage pourrait être une piste de réflexion de mise en place d’une stratégie responsable dans la grande distribution. Un appel du pied que les grandes enseignes feraient mieux d’entendre avant que l’appareil législatif ne se mette en branle.