Creative Commons - Pixabay
Sans confinement, ils estiment que le nombre de morts aurait doublé tous les jours entre le 19 mars et le 19 avril pour atteindre 10 000 décès ce dernier jour. Les épidémiologistes de l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) sont formelles, l’arrêt de l’activité et des mouvements ont eu de grands effets. Ils estiment que 60 000 morts supplémentaires auraient été comptabilisés dans les hôpitaux. « Si le virus avait suivi son cours, 23 % de la population aurait été infectée pendant cette période, occasionnant une vague de cas graves impossible à absorber par les établissements de santé. Près de 670 000 patients auraient eu besoin d’être hospitalisés, et au moins 140 000 cas graves auraient dû être pris en charge, nécessitant plus de 100 000 lits de réanimation. Rien qu’en Ile-de-France, plus de 30 000 lits auraient été nécessaires. En comparaison, les 7 148 patients hospitalisés en réanimation le 8 avril – au pic – font figure de goutte d’eau » rapporte Le Monde.
La méthode qui consistait à parier sur l’immunité collective en laissant le virus se propager a été envisagée par plusieurs Etats avant d’être abandonnée. Mais l’éventualité de voir le nombre de morts exploser a fait changer d’avis la plupart des Etats qui ont vu le nombre de cas s’accélérer. « Selon la modélisation de l’EHESP, 73 900 personnes seraient décédées à l’hôpital entre le 19 mars et le 19 avril si aucune mesure de distanciation sociale n’avait été prise, contre un peu plus de 12 200 décès observés. Sur ces 61 700 vies « épargnées », environ 15 000 l’ont été en Ile-de-France et 7 700 dans le Grand-Est, les deux régions les plus touchées par l’épidémie de Covid-19 » appuie Le Monde.
D’autant que les chercheurs ne comptabilisent pas le nombre de morts supplémentaires qui auraient été enregistrés à cause du débordement des hôpitaux. Et n’incluent pas non plus les maisons de retraites et morts à domicile.
Avec un taux de létalité estimé à 0,5% et une maladie qui est sensée moins circuler à partir de 70% de la population infectée, il n’est pas étonnant de voir les chiffres exploser. Avec le confinement, le problème n’est pas réglé mais avec le décru actuel de l’épidémie d’ici le 11 mai, les chercheurs estiment que nous auront gagné un temps précieux d’ici la mise au point d’un vaccin ou d’un traitement efficace.
La méthode qui consistait à parier sur l’immunité collective en laissant le virus se propager a été envisagée par plusieurs Etats avant d’être abandonnée. Mais l’éventualité de voir le nombre de morts exploser a fait changer d’avis la plupart des Etats qui ont vu le nombre de cas s’accélérer. « Selon la modélisation de l’EHESP, 73 900 personnes seraient décédées à l’hôpital entre le 19 mars et le 19 avril si aucune mesure de distanciation sociale n’avait été prise, contre un peu plus de 12 200 décès observés. Sur ces 61 700 vies « épargnées », environ 15 000 l’ont été en Ile-de-France et 7 700 dans le Grand-Est, les deux régions les plus touchées par l’épidémie de Covid-19 » appuie Le Monde.
D’autant que les chercheurs ne comptabilisent pas le nombre de morts supplémentaires qui auraient été enregistrés à cause du débordement des hôpitaux. Et n’incluent pas non plus les maisons de retraites et morts à domicile.
Avec un taux de létalité estimé à 0,5% et une maladie qui est sensée moins circuler à partir de 70% de la population infectée, il n’est pas étonnant de voir les chiffres exploser. Avec le confinement, le problème n’est pas réglé mais avec le décru actuel de l’épidémie d’ici le 11 mai, les chercheurs estiment que nous auront gagné un temps précieux d’ici la mise au point d’un vaccin ou d’un traitement efficace.