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En manger moins mais de la meilleure qualité. Nombre de personnes ont réalisé ces dernières années que la consommation importante de viande avait un impact direct sur l’industrialisation de l’élevage. Un processus qui a des conséquences immédiates et dont personne ne veut : impact environnemental, baisse de la qualité de la viande, maltraitance animale. D’après une étude du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc), la leçon semble avoir été retenue puisqu’une baisse de la consommation de 12% a été enregistrée en dix ans. Ainsi en 2016, en moyenne un adulte mange 135 grammes de viande par jour contre 153 grammes en 2007.
« La baisse est plus marquée chez les cadres que chez les ouvriers, alors que la viande a longtemps été symbole de prospérité, notamment en France, durant les Trente glorieuses (1945-1973). Chez les cadres et professions libérales, la consommation de viande a chuté de 19 %. «Celle des ouvriers, grands consommateurs depuis plusieurs décennies, est également significative: -15% en dix ans», précisent les auteurs de l'étude. «Dans les années 90, la baisse avait surtout concerné les cadres et professions libérales (-40 %)», ajoute l'observatoire qui mène chaque année une enquête intitulée «Comportements et consommations alimentaires des Français» » rapporte Le Figaro .
Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, la baisse moyenne n’est pas provoquée par un pic de conversion aux régimes végétariens ou végétaliens. Il semble au contraire qu’entre 25% et 30% de la population mange moins de viande par modération quand seulement 3 à 5% des Français sont végétariens. Mais si les raisons vertueuses sont à prendre en compte, la hausse de 21% du prix moyen de la viande depuis 2007 a certainement largement pesé dans la balance. Et conformément à ce que des analystes expliquent depuis des années, cette baisse générale n’est pas un danger pour les éleveurs qui peuvent vendre de plus en plus des produits de qualité plus chers.
« La baisse est plus marquée chez les cadres que chez les ouvriers, alors que la viande a longtemps été symbole de prospérité, notamment en France, durant les Trente glorieuses (1945-1973). Chez les cadres et professions libérales, la consommation de viande a chuté de 19 %. «Celle des ouvriers, grands consommateurs depuis plusieurs décennies, est également significative: -15% en dix ans», précisent les auteurs de l'étude. «Dans les années 90, la baisse avait surtout concerné les cadres et professions libérales (-40 %)», ajoute l'observatoire qui mène chaque année une enquête intitulée «Comportements et consommations alimentaires des Français» » rapporte Le Figaro .
Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, la baisse moyenne n’est pas provoquée par un pic de conversion aux régimes végétariens ou végétaliens. Il semble au contraire qu’entre 25% et 30% de la population mange moins de viande par modération quand seulement 3 à 5% des Français sont végétariens. Mais si les raisons vertueuses sont à prendre en compte, la hausse de 21% du prix moyen de la viande depuis 2007 a certainement largement pesé dans la balance. Et conformément à ce que des analystes expliquent depuis des années, cette baisse générale n’est pas un danger pour les éleveurs qui peuvent vendre de plus en plus des produits de qualité plus chers.