FoodChéri devient « société à mission »

Jean-Baptiste Giraud
05/01/2024


La transition de FoodChéri vers le statut de « société à mission » marque un tournant dans l'évolution de cette entreprise pionnière de la FoodTech. FoodChéri réitère ainsi son engagement en faveur d'une alimentation à la fois délicieuse, saine et respectueuse de l'environnement.



Une stratégie intégrée à l'ADN de l'entreprise

En devenant une société à mission, FoodChéri insuffle dans sa structure une dimension stratégique et administrative orientée vers des objectifs précis en matière d'impact environnemental et social. Cette démarche, qui s'aligne avec les exigences de la loi Pacte de 2019, devient le pilier central de la politique RSE de l'entreprise, affirmant ainsi sa vocation première : offrir une alimentation savoureuse, saine et durable.

Consciente des défis actuels liés à nos habitudes alimentaires et à leur impact sur l'humain et la planète, FoodChéri ambitionne de jouer un rôle clé dans l'établissement d'un modèle alimentaire vertueux. Cette mission se traduit par la conception, la préparation et la livraison de repas qui non seulement ravissent les papilles, mais contribuent également à un système alimentaire plus durable. Les quatre objectifs sociaux et environnementaux que s'est fixé FoodChéri – une cuisine vivante et variée, une offre alimentaire équilibrée et de saison, la réduction de l'impact environnemental et la sensibilisation aux enjeux d'une alimentation responsable – témoignent de cette aspiration profonde à révolutionner le secteur de la restauration d'entreprise tout en affirmant son rôle de leader responsable dans la FoodTech.

La mission est obligatoirement inscrite dans les statuts de l'entreprise

Rappelons que la notion de « société à mission » correspond à un modèle d'entreprise qui intègre explicitement une raison d'être à plus-value sociétale dans sa structure juridique et opérationnelle. Cette mission, souvent décrite comme la « raison d'être » de l'entreprise, est une déclaration concise qui traduit sa vision unique de sa relation avec la société. Par exemple, une entreprise pourrait adopter la mission d'« inventer de nouveaux modèles de consommation plus responsables » ou de « contribuer à la reforestation d’un pays fournisseur ». Ce concept se distingue par son inscription dans les statuts de l'entreprise, ce qui implique un processus de définition long et réfléchi. La formulation de cette mission nécessite la mobilisation d'un collectif impliquant non seulement les fondateurs et les collaborateurs, mais aussi des parties prenantes externes telles que les clients, fournisseurs et partenaires financiers. En somme, la mission d'une société à mission représente un pont entre son passé et son avenir, unifiant le projet de l'entreprise et les attentes sociétales.

Au-delà de la définition de la mission, une société à mission doit également établir des engagements précis, servant de feuille de route pour sa mise en œuvre. Ces engagements doivent être accompagnés d'actions concrètes et d'indicateurs objectifs, souvent quantitatifs, pour évaluer les progrès et identifier les éventuels défis. Pour assurer le suivi et la bonne gestion de ces engagements, un comité de suivi est mis en place. Ce comité, composé de parties prenantes légitimes, est chargé de superviser la mise en œuvre de la mission et de présenter un rapport annuel à l'assemblée en charge de l'approbation des comptes de la société. Ce rapport, qui peut être vérifié par un organisme tiers indépendant, s'inscrit dans une politique plus globale de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE), souvent attestée par des rapports ou des labels spécifiques. L'approche de la société à mission exige donc une transparence et une responsabilité accrues, posant des jalons pour une intégration plus profonde des considérations sociétales dans la stratégie et les opérations de l'entreprise.