DR Twitter Legal Jungle
Il y a l’image que l’on veut renvoyer d’un côté et la réalité de l’autre. De la même façon il y a l’annonce de la RSE à tous les niveaux et les scandales fiscaux planétaires. Si l’on regarde ces deux dernières années, alors même que toutes les entreprises jurent dans leurs communications que la responsabilité est au cœur de leur stratégie, les révélations sur les pratiques fiscales douteuses n’ont jamais été aussi importantes.
Les défenseurs des entreprises dans le viseur des Panama puis Paradise Papers – pour ne citer que les affaires les plus ronflantes – ont beau jeu de dire que les pratiques sont légales, en matière de RSE l’idée n’est pas d’être dans la légalité mais d’être responsable et engagé justement. Ce qui est en tout cas certain, c’est qu’aux yeux du grand public ces affaires sont la démonstration d’une hypocrisie généralisée. Dans un article de son blog hébergé par le Huffington Post Québec , Julie Reid Forget, spécialiste des questions de RSE et développement durable revient sur cette situation. « Ces fuites révèlent beaucoup d'information et précisent le phénomène d'évasion fiscale, qui ne présente peut-être rien de nouveau, mais il est devenu public... très public. Plus le public dispose d'information pour juger une entreprise, plus il peut changer ses comportements d'acheteurs, d'employés ou de citoyens. L'évasion fiscale est perçue par le public comme un comportement illégitime et tous aimeraient croire que nous sommes égaux devant la Loi. La réputation de l'entreprise sera affectée si le grand public savait quelles entreprises canadiennes font de l'évasion fiscale systémique » écrit-elle.
« L'évasion fiscale demeure en contradiction avec les objectifs même de la RSE. La plupart d'entre nous – les praticiens de la responsabilité Sociale d'Entreprise (RSE) – aimeraient croire que l'entreprise pour laquelle nous travaillons est fiscalement responsable. Toutefois, les recherches semblent démontrer le contraire. En janvier 2016,l'article incisif du prestigieux The Economist intitulé Saints sociaux et démons fiscaux résumait comment les entreprises maximisent leurs profits par des stratégies RSE et d'évasion fiscale » continue-t-elle.
Lire en intégralité l’article de Julie Reid Forget sur le Huffington Post du Québec
Les défenseurs des entreprises dans le viseur des Panama puis Paradise Papers – pour ne citer que les affaires les plus ronflantes – ont beau jeu de dire que les pratiques sont légales, en matière de RSE l’idée n’est pas d’être dans la légalité mais d’être responsable et engagé justement. Ce qui est en tout cas certain, c’est qu’aux yeux du grand public ces affaires sont la démonstration d’une hypocrisie généralisée. Dans un article de son blog hébergé par le Huffington Post Québec , Julie Reid Forget, spécialiste des questions de RSE et développement durable revient sur cette situation. « Ces fuites révèlent beaucoup d'information et précisent le phénomène d'évasion fiscale, qui ne présente peut-être rien de nouveau, mais il est devenu public... très public. Plus le public dispose d'information pour juger une entreprise, plus il peut changer ses comportements d'acheteurs, d'employés ou de citoyens. L'évasion fiscale est perçue par le public comme un comportement illégitime et tous aimeraient croire que nous sommes égaux devant la Loi. La réputation de l'entreprise sera affectée si le grand public savait quelles entreprises canadiennes font de l'évasion fiscale systémique » écrit-elle.
« L'évasion fiscale demeure en contradiction avec les objectifs même de la RSE. La plupart d'entre nous – les praticiens de la responsabilité Sociale d'Entreprise (RSE) – aimeraient croire que l'entreprise pour laquelle nous travaillons est fiscalement responsable. Toutefois, les recherches semblent démontrer le contraire. En janvier 2016,l'article incisif du prestigieux The Economist intitulé Saints sociaux et démons fiscaux résumait comment les entreprises maximisent leurs profits par des stratégies RSE et d'évasion fiscale » continue-t-elle.
Lire en intégralité l’article de Julie Reid Forget sur le Huffington Post du Québec