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Un quart de milliard d’euros d’impôts en 2018. En rendant public ses dépenses fiscales de l’an dernier, Amazon cherche à éteindre le feu des critiques sur son rapport à l’impôt. Par communiqué, le groupe américain a voulu jouer la carte de la transparence. Et de fait, on ne peut plus dire qu’il ne paye pas d’impôts en France. Même si en incluant les cotisations sociales, la TVA le CSG, le chiffre est forcément gonflé. « Quant à son chiffre d'affaires en France, il s'est élevé l'an dernier à 4,5 milliards d'euros, a dévoilé Amazon qui, au niveau mondial, avait réalisé plus de 10 milliards de dollars de bénéfice net pour un chiffre d'affaires de 233 milliards. La société, au même titre que d'autres multinationales américaines comme Google, Apple et Facebook (les "Gafa"), est régulièrement accusée de minorer les revenus qu'elle perçoit en France afin de réduire ses impôts. Interrogé sur la raison pour laquelle l'entreprise avait décidé de rendre publiques ces informations, M. Duval a simplement répondu que c'était parce que la question lui avait été "souvent posée" », rapporte Nice Matin.
En réalité on peut souligner, comme le fait le quotidien niçois, que cette déclaration est une réponse aux annonces sur la taxe Gafa, qui vise directement Amazon et les géants californiens. Mais le sujet est loin d’être clôt. En effet, nombre d’experts estiment que tout se joue sur la réalité du chiffre d’affaires réalisé dans les pays où la fiscalité est plus contraignante, France et Europe en tête.
L’ancien ministre du Numérique, Mounir Mahjoubi, interrogé par l’AFP, estime que cette communication est un premier pas important. « En revanche, ils ne sont pas transparents sur les activités qui correspondent à ce chiffre d'affaires et la répartition des impôts qu'ils payent. C'est comme s'ils voulaient minimiser l'importance de l'impôt sur les sociétés, en insistant sur les cotisations (…) J'ai bien peur que la fiscalité qu'ils évoquent ne concerne que leur activité physique et pas leurs services virtuels comme la +Market Place+ (une plateforme en ligne pour les vendeurs tiers) et Amazon Web Services » explique-t-il.
En réalité on peut souligner, comme le fait le quotidien niçois, que cette déclaration est une réponse aux annonces sur la taxe Gafa, qui vise directement Amazon et les géants californiens. Mais le sujet est loin d’être clôt. En effet, nombre d’experts estiment que tout se joue sur la réalité du chiffre d’affaires réalisé dans les pays où la fiscalité est plus contraignante, France et Europe en tête.
L’ancien ministre du Numérique, Mounir Mahjoubi, interrogé par l’AFP, estime que cette communication est un premier pas important. « En revanche, ils ne sont pas transparents sur les activités qui correspondent à ce chiffre d'affaires et la répartition des impôts qu'ils payent. C'est comme s'ils voulaient minimiser l'importance de l'impôt sur les sociétés, en insistant sur les cotisations (…) J'ai bien peur que la fiscalité qu'ils évoquent ne concerne que leur activité physique et pas leurs services virtuels comme la +Market Place+ (une plateforme en ligne pour les vendeurs tiers) et Amazon Web Services » explique-t-il.