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La puissance financière d’Amazon n’a d’équivalent que sa mauvaise réputation. La société la plus grosse du monde pourrait bien aussi être celle qui est le plus souvent sous le feu des critiques. A quelques jours de la grosse opération commerciale du Vendredi Noir (« Black Friday » en anglais), trois associations publient deux documents peu reluisants. « Le tir le plus nourri est sans conteste celui opéré par trois ONG : Attac, les Amis de la terre et Solidaires. Il a été révélé ce dimanche matin sous la forme d’un document de 60 pages. Amazon s’y fait tailler un costume sur mesure. Durant plusieurs mois, une équipe de huit personnes issues des trois associations a décortiqué tous les documents publics disponibles sur le géant du commerce aux 232,9 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2018 » écrit Libération .
Pas de révélation donc puisque les associations n’ont pas effectué un travail d’investigation mais une compilation peu reluisante de ce qui se sait déjà. Coté impact environnemental, la Amazon pollue autant que l’Etat de Bolivie (18,87 millions de tonnes de CO2) et devrait polluer de plus en plus avec le projet d’avoir de plus en plus d’avions cargos.
Côté fiscalité, le tableau n’est pas non plus reluisant. Alors qu’aux États-Unis le groupe n’a carrément pas payé d’impôts sur les bénéfices, sur le Vieux continent la situation n’est pas plus reluisante. « En Europe, le site créé en 1994 par Jeff Bezos a choisi le Luxembourg comme plaque tournante de son organisation fiscale. Selon le mécanisme bien rodé des prix de transfert, Amazon délocalise une bonne partie de son chiffre d’affaires réalisé en France vers le Luxembourg où le taux d’imposition sur les bénéfices est bien plus bas. D’après les données compilées par Attac, le géant de la vente en ligne aurait réalisé, en 2017, 3,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires dans l’Hexagone mais n’aurait déclaré qu’1,6 milliard, soit une différence de… 57%. Parallèlement, la filiale Amazon logistics aurait perçu 5,6 millions d’euros au titre du CICE. Une situation un tantinet cocasse puisque ce dispositif existe pour booster la compétitivité des entreprises. Or ce n’est pas vraiment là le premier souci d’Amazon, numéro un mondial incontesté du commerce en ligne » appuie le quotidien français.
Pas de révélation donc puisque les associations n’ont pas effectué un travail d’investigation mais une compilation peu reluisante de ce qui se sait déjà. Coté impact environnemental, la Amazon pollue autant que l’Etat de Bolivie (18,87 millions de tonnes de CO2) et devrait polluer de plus en plus avec le projet d’avoir de plus en plus d’avions cargos.
Côté fiscalité, le tableau n’est pas non plus reluisant. Alors qu’aux États-Unis le groupe n’a carrément pas payé d’impôts sur les bénéfices, sur le Vieux continent la situation n’est pas plus reluisante. « En Europe, le site créé en 1994 par Jeff Bezos a choisi le Luxembourg comme plaque tournante de son organisation fiscale. Selon le mécanisme bien rodé des prix de transfert, Amazon délocalise une bonne partie de son chiffre d’affaires réalisé en France vers le Luxembourg où le taux d’imposition sur les bénéfices est bien plus bas. D’après les données compilées par Attac, le géant de la vente en ligne aurait réalisé, en 2017, 3,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires dans l’Hexagone mais n’aurait déclaré qu’1,6 milliard, soit une différence de… 57%. Parallèlement, la filiale Amazon logistics aurait perçu 5,6 millions d’euros au titre du CICE. Une situation un tantinet cocasse puisque ce dispositif existe pour booster la compétitivité des entreprises. Or ce n’est pas vraiment là le premier souci d’Amazon, numéro un mondial incontesté du commerce en ligne » appuie le quotidien français.