Creative Commons - Pixabay
L’interdiction de culture des OGM décidée en novembre 2012 est abrogée, annonce la présidence du Kenya dans un communiqué. Le pays qui fait face à des défis alimentaires inquiétants à cause de la sécheresse a annoncé un changement de doctrine soudain concernant les cultures modifiées.
« « La culture et l’importation de maïs blanc génétiquement modifié sont désormais autorisées. » Les autorités souhaitent également « réduire la dépendance du Kenya » à des agricultures très consommatrices d’eau « en plantant des cultures qui sont résistantes à la sécheresse » » rapporte l’Agence France presse.
La décision a été prise par le nouveau président du pays, élu cet été, William Ruto. « Ancien ministre de l’agriculture, il a promis de redynamiser le secteur, pilier de l’économie qui pèse 20 % du PIB. Le Kenya subit une sécheresse d’une intensité inédite depuis quarante ans et la faim y touche au moins 4 millions de personnes sur une population de plus de 50 millions d’habitants. Selon les autorités, la sécheresse touche 23 des 47 contés du pays. Quatre saisons des pluies insuffisantes de suite y ont créé les conditions les plus sèches observées depuis le début des années 1980. Rivières et puits se sont asséchés, les pâturages se sont transformés en poussière, causant la mort de plus de 1,5 million de têtes de bétail » contextualise Le Monde Afrique.
Signe de l’urgence alimentaire qui frappe une partie de l’Afrique, la question de la gestion des ressources en eau et du développement durable est au cœur des enjeux alimentaires. « Sur le continent africain, il rejoint le cercle de nations telles que l’Afrique du Sud, le Soudan et l’Egypte qui commercialisent déjà des cultures de base et de rente génétiquement modifiées dont le maïs, le sorgho et le niébé, le coton et le soja. Conséquence directe du feu vert des autorités, le maïs OGM pourra être désormais cultivé en plein champ et importé sans aucune restriction dans le pays d’Afrique de l’Est. Du pain bénit pour l’industrie de l’alimentation animale jusqu’ici contrainte d’acheter du maïs jaune OGM présentant une pureté génétique de 99,1 %, une exigence décriée dans un contexte de flambée des prix de la céréale au niveau local » analyse de son côtéAgence Ecofin .
« « La culture et l’importation de maïs blanc génétiquement modifié sont désormais autorisées. » Les autorités souhaitent également « réduire la dépendance du Kenya » à des agricultures très consommatrices d’eau « en plantant des cultures qui sont résistantes à la sécheresse » » rapporte l’Agence France presse.
La décision a été prise par le nouveau président du pays, élu cet été, William Ruto. « Ancien ministre de l’agriculture, il a promis de redynamiser le secteur, pilier de l’économie qui pèse 20 % du PIB. Le Kenya subit une sécheresse d’une intensité inédite depuis quarante ans et la faim y touche au moins 4 millions de personnes sur une population de plus de 50 millions d’habitants. Selon les autorités, la sécheresse touche 23 des 47 contés du pays. Quatre saisons des pluies insuffisantes de suite y ont créé les conditions les plus sèches observées depuis le début des années 1980. Rivières et puits se sont asséchés, les pâturages se sont transformés en poussière, causant la mort de plus de 1,5 million de têtes de bétail » contextualise Le Monde Afrique.
Signe de l’urgence alimentaire qui frappe une partie de l’Afrique, la question de la gestion des ressources en eau et du développement durable est au cœur des enjeux alimentaires. « Sur le continent africain, il rejoint le cercle de nations telles que l’Afrique du Sud, le Soudan et l’Egypte qui commercialisent déjà des cultures de base et de rente génétiquement modifiées dont le maïs, le sorgho et le niébé, le coton et le soja. Conséquence directe du feu vert des autorités, le maïs OGM pourra être désormais cultivé en plein champ et importé sans aucune restriction dans le pays d’Afrique de l’Est. Du pain bénit pour l’industrie de l’alimentation animale jusqu’ici contrainte d’acheter du maïs jaune OGM présentant une pureté génétique de 99,1 %, une exigence décriée dans un contexte de flambée des prix de la céréale au niveau local » analyse de son côtéAgence Ecofin .