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FNE veut prouver que Paris est « irrespirable »

25/11/2013



Par une expérience sur un toit de Paris, l’association France Nature Environnement veut alerter les Parisiens sur la qualité de l’air. Les militants ont inscrit à la colle les douze lettres du mot «irrespirable » et on laissé la pollution faire le reste. FNE estime qu’entre 20 et 30 milliards d’euros servent chaque année à couvrir les coûts sanitaires liés à l’air.



Le dispositif de France Nature Environnement (FNE) veut rendre visible la pollution. Dans son communiqué « Quand l’air devient… un cancérogène », l’association explique le principe du « dispositif permettant de visualiser la présence de ces polluants dans l’air qui nous entoure. » Les écologistes s’appuient sur la déclaration de l’OMS qui a classé mi octobre l’air extérieur pollué comme cancérogène.

Les militants ont placé un cube blanc sur un toit parisien. Ils ont écrit à la colle en lettres capitales « Irrespirable » sur ce cube. Un vidéo en accéléré montre comment les substances polluantes ont noirci les lettres pour les faire apparaître distinctement.
(Vidéo)

Entre 20 et 30 milliards d’euros par an

« La facture est conséquente, de l’ordre de 20 à 30 milliards d’euros par an en France métropolitaine rien que pour les coûts sanitaires liés à l’extérieur » explique le communiqué. D’après ses rédacteurs, la pollution est à l’origine de la multiplication des consultations médicales, des divers soins, des journées chômées ou encore « des bâtiments dégradés et des cultures avec de plus faibles rendement. » Si le chiffre est difficile à vérifier, FNE le met d’abord en avant pour alerter l’opinion publique et mettre en avant des « solutions pour mettre fin à l’hégémonie des voitures en villes et du transport de marchandises par camion diesel. »

Modifier les comportements mais aussi taxer

Pour améliorer la qualité de l’air, FNE propose avant tout de développer les modes doux de déplacement ; vélo, marche, bus ou électrique. Il faut « modifier les comportements pour se rendre au travail grâce au plan de déplacements entreprises » d’après les rédacteurs du communiqué.

La taxation de la pollution est aussi proposée comme levier politique, d’après FNE il est envisageable « (d’)agir sur la fiscalité pour taxer la pollution et dégager des ressources pour financer les alternatives, développer un transport de marchandises du dernier kilomètre durable en favorisant les véhicules les moins polluants. »






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