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L’étude dirigée par la chercheuse Liu Qinghai a été présentée début novembre à des universitaires de Chine et d’Afrique à l’occasion du Symposium Chine-Afrique à Harare au Zimbabwe.
La chercheuse chinoise et ses collaborateurs de l’Institut des études africaines de l’Université normale de Zhejiang au Sénégal et au Nigéria se sont intéressés à 22 entreprises privées chinoises installées en Afrique. Ils ont interrogé une centaine d’Africains choisis au hasard entre novembre 2011 et 2012.
La chercheuse chinoise et ses collaborateurs de l’Institut des études africaines de l’Université normale de Zhejiang au Sénégal et au Nigéria se sont intéressés à 22 entreprises privées chinoises installées en Afrique. Ils ont interrogé une centaine d’Africains choisis au hasard entre novembre 2011 et 2012.
Des progrès en emploi de travailleurs locaux
Liu Qinghai a affirmé que les entreprises étudiées avaient fait des progrès notamment en employant plus de travailleurs originaires des pays où se situent les sites de production. Concernant le salaire minimum, l’étude montre que la plupart des entreprises respectent les législations des pays. Quelques exceptions montrées du doigt ont été par la suite corrigées après intervention des autorités locales.
D’après les conclusions des chercheurs, 17% des travailleurs considèrent travailler dans de mauvaises conditions. 89% ont déclaré observer des progrès des entreprises en matière de responsabilité sociale. « Il est évident qu’aux yeux des Africains, les entreprises chinoises ne jouissent pas d’une bonne image, mais pas d’une trop mauvaise non plus » essaye de relativiser Madame Liu.
L’impact positif général des entreprises chinoises en Afrique sur l’économie est, toujours d’après l’étude, largement reconnu par les travailleurs Africains. En 2012, les investissements directs chinois sur le continent ont atteint 2,9 milliards de dollars pour une réserve d’investissements de 19,2 milliards dont la plus grande partie est issue du privé.
D’après les conclusions des chercheurs, 17% des travailleurs considèrent travailler dans de mauvaises conditions. 89% ont déclaré observer des progrès des entreprises en matière de responsabilité sociale. « Il est évident qu’aux yeux des Africains, les entreprises chinoises ne jouissent pas d’une bonne image, mais pas d’une trop mauvaise non plus » essaye de relativiser Madame Liu.
L’impact positif général des entreprises chinoises en Afrique sur l’économie est, toujours d’après l’étude, largement reconnu par les travailleurs Africains. En 2012, les investissements directs chinois sur le continent ont atteint 2,9 milliards de dollars pour une réserve d’investissements de 19,2 milliards dont la plus grande partie est issue du privé.
Limites et interrogations sur la méthode
L’enquête et ses conclusions doivent être analysées avec précaution. La méthode d’analyse et la délimitation du concept de RSE ne sont pas clairement mises en avant par les chercheurs. Si la politique salariale et les services aux salariés sont pris en compte par l’étude, les conditions de sécurité, les normes, la santé, l’impact environnemental ne sont pas évoqués.
De plus, en interrogeant seulement cent travailleurs sur leurs impressions, l’enquête ne peut donner une véritable vision d’un phénomène aussi important que celui-ci.
Enfin, le travail universitaire est conclu par une invitation de la chercheuse aux entreprises chinoises à continuer à s’installer en Afrique « cela est intéressant et prometteur d’investir en Afrique ». La RSE ne s’oppose pas aux gains des entreprises mais on ne peut s’empêcher de noter un léger mélange des genres dans la méthode des universitaires qui listent par ailleurs les secteurs dans lesquels il est prometteur d’investir.
De plus, en interrogeant seulement cent travailleurs sur leurs impressions, l’enquête ne peut donner une véritable vision d’un phénomène aussi important que celui-ci.
Enfin, le travail universitaire est conclu par une invitation de la chercheuse aux entreprises chinoises à continuer à s’installer en Afrique « cela est intéressant et prometteur d’investir en Afrique ». La RSE ne s’oppose pas aux gains des entreprises mais on ne peut s’empêcher de noter un léger mélange des genres dans la méthode des universitaires qui listent par ailleurs les secteurs dans lesquels il est prometteur d’investir.