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Il y a quelques années, Andrew Wheeler n’aurait pu croire qu’il prendrait la fonction de directeur de l’Agence de protection de l’environnement (EPA). Equivalent d’un ministre de l’environnement, il s’agit de la plus haute fonction officielle dans ce secteur aux Etats-Unis. La nomination par Donald Trump d’un ancien lobbyiste du charbon, proche des industriels est un coup dur pour les défenseurs de la diminution des gaz à effet de serre. « La Maison Blanche a formellement envoyé sa nomination au Sénat, qui devra confirmer l'homme à son poste d'administrateur par un vote. Andrew Wheeler, 54 ans, assurait l'intérim à la tête de l'EPA depuis la démission en juillet 2018 du premier "ministre de l'Environnement" de Donald Trump, Scott Pruitt, poussé dehors après des scandales de dépenses excessives » explique Sciences et Avenir .
Donald Trump ne tari pas d’éloges sur Wheeler depuis qu’il dirige en intérimaire l’Agence. A l’automne le président américain avait d’ailleurs annoncé qu’il comptait proposer son nom pour qu’il occupe officiellement le poste. Parmi les grands chantiers salués par la Maison Blanche, « le démantèlement de règlementations environnementales mises en place pendant les deux mandats de Barack Obama. Parmi les grandes décisions de l'ère Trump, l'annulation d'un plan antipollution visant les centrales au charbon, et le lancement d'une procédure pour revenir sur un durcissement des normes antipollution de voitures après 2025. L'EPA veut aussi relâcher la loi de protection fédérale des cours d'eau, dans le but de simplifier le travail des agriculteurs. L'agence a également pris position contre une norme qui limite le rejet de mercure et d'autres substances toxiques dans l'air par les centrales thermiques », liste le site spécialisé. Si aucune des mesures de dérèglementation n'ont été prises, elles envoient un signal très clair sur la ligne qui va être tenue d’ici la prochaine élection présidentielle de 2020.
Donald Trump ne tari pas d’éloges sur Wheeler depuis qu’il dirige en intérimaire l’Agence. A l’automne le président américain avait d’ailleurs annoncé qu’il comptait proposer son nom pour qu’il occupe officiellement le poste. Parmi les grands chantiers salués par la Maison Blanche, « le démantèlement de règlementations environnementales mises en place pendant les deux mandats de Barack Obama. Parmi les grandes décisions de l'ère Trump, l'annulation d'un plan antipollution visant les centrales au charbon, et le lancement d'une procédure pour revenir sur un durcissement des normes antipollution de voitures après 2025. L'EPA veut aussi relâcher la loi de protection fédérale des cours d'eau, dans le but de simplifier le travail des agriculteurs. L'agence a également pris position contre une norme qui limite le rejet de mercure et d'autres substances toxiques dans l'air par les centrales thermiques », liste le site spécialisé. Si aucune des mesures de dérèglementation n'ont été prises, elles envoient un signal très clair sur la ligne qui va être tenue d’ici la prochaine élection présidentielle de 2020.