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Huawei est convaincu qu’il peut démontrer qu’il est victime d’une cabale des Etats-Unis. Dans l’électrique contexte de guerre économique qui oppose la Chine et les Etats-Unis, le cas de ce géant des télécommunications est devenu une ligne de front. « Les tensions entre Huawei et les Etats-Unis sont montées d’un cran supplémentaire, jeudi 7 mars. Le géant chinois des télécoms a annoncé avoir porté plainte à Plano (Texas) contre le gouvernement américain pour avoir interdit, au titre de la sécurité nationale, aux administrations américaines et entreprises ayant des relations avec le gouvernement américain de lui acheter des équipements ou des services » nous apprend Le Monde .
La stratégie de Huawei est simple et bien pensée. Si les Etats-Unis traitent en ennemi le groupe chinois, il va falloir prouver les allégations qui justifient les décisions restrictives. « Le Congrès américain ne nous a jamais présenté les preuves sur lesquelles s’appuie la restriction de la vente des produits de Huawei. Huawei n’a pas d’autre choix que de contester cette loi auprès de la cour après avoir tout essayé pour dissiper les inquiétudes des législateurs américains », a déclaré un des dirigeants de l’entreprise, Guo Ping.
Ce nouveau front judiciaire pourrait s’avérer problématique pour les Etats-Unis qui cherchent à juger sur leur territoire la directrice financière du groupe, Meng Wanzhou. « Mme Wanzhou, âgée de 47 ans, avait été arrêtée le 1er décembre 2018 par les autorités lors d’une escale dans la métropole canadienne, où elle possède plusieurs résidences secondaires, avant d’être relâchée dix jours plus tard moyennant une caution de 10 millions de dollars canadiens (6,6 millions d’euros) et à condition de ne pas s’éloigner de Vancouver et de porter un bracelet électronique. Les Etats-Unis l’accusent d’avoir, entre autres, violé les sanctions économiques américaines contre l’Iran. Son arrestation, intervenue quelques jours après le début d’une polémique autour de la sécurité des équipements du groupe chinois, avait envenimé les relations entre Huawei et Washington » poursuit Le Monde.
Alors que ce mode de traitement du groupe chinois est discuté à Bruxelles, il est grand temps pour les pays occidentaux d’en dire plus sur les éléments factuels qu’ils reprochent à Huawei. Sinon, ils risquent de défendre une position intenable du point de vue du droit commercial. En optant pour des interdictions et des poursuites judiciaires et non des mesures protectionnistes, le risque est de finir par être à court d’argument.
La stratégie de Huawei est simple et bien pensée. Si les Etats-Unis traitent en ennemi le groupe chinois, il va falloir prouver les allégations qui justifient les décisions restrictives. « Le Congrès américain ne nous a jamais présenté les preuves sur lesquelles s’appuie la restriction de la vente des produits de Huawei. Huawei n’a pas d’autre choix que de contester cette loi auprès de la cour après avoir tout essayé pour dissiper les inquiétudes des législateurs américains », a déclaré un des dirigeants de l’entreprise, Guo Ping.
Ce nouveau front judiciaire pourrait s’avérer problématique pour les Etats-Unis qui cherchent à juger sur leur territoire la directrice financière du groupe, Meng Wanzhou. « Mme Wanzhou, âgée de 47 ans, avait été arrêtée le 1er décembre 2018 par les autorités lors d’une escale dans la métropole canadienne, où elle possède plusieurs résidences secondaires, avant d’être relâchée dix jours plus tard moyennant une caution de 10 millions de dollars canadiens (6,6 millions d’euros) et à condition de ne pas s’éloigner de Vancouver et de porter un bracelet électronique. Les Etats-Unis l’accusent d’avoir, entre autres, violé les sanctions économiques américaines contre l’Iran. Son arrestation, intervenue quelques jours après le début d’une polémique autour de la sécurité des équipements du groupe chinois, avait envenimé les relations entre Huawei et Washington » poursuit Le Monde.
Alors que ce mode de traitement du groupe chinois est discuté à Bruxelles, il est grand temps pour les pays occidentaux d’en dire plus sur les éléments factuels qu’ils reprochent à Huawei. Sinon, ils risquent de défendre une position intenable du point de vue du droit commercial. En optant pour des interdictions et des poursuites judiciaires et non des mesures protectionnistes, le risque est de finir par être à court d’argument.