Etat des lieux des effets des tempêtes sur les côtes atlantiques françaises

20/02/2014


Les organisations rassemblées dans l’Observatoire de la Côte Aquitaine ont dressé l’état des lieux des effets des tempêtes de décembre 2013 et janvier 2014 sur le littoral atlantique, de la Bretagne aux Pyrénées. Les intempéries ont fait deux morts, de fortes érosions et des destructions matérielles en front de mer.



Dans un communiqué daté du 19 février, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) publie une partie des conclusions de l’Observatoire de la Côte Aquitaine. Composé du BRGM, de l’Office national des forêts et du Syndicat intercommunal du bassin d’Arcachon, cet observatoire a rédigé un rapport sur l’état du littoral, touché par les tempêtes de décembre 2013 et janvier 2014.
 
« Entre le 23 décembre 2013 et le 7 janvier 2014, plusieurs tempêtes ont touché les côtes atlantiques françaises, de la Bretagne aux Pyrénées. Elles ont provoqué des phénomènes d'érosion et de submersion marine, des dégâts matériels en front de mer (destruction d'accès de plage, fragilisation d'enrochements par chutes de blocs, endommagement de bâtiments, etc.), ainsi que 2 décès sur le pays basque » explique le BRGM.

Le travail d’observation a été entrepris sur « la quasi-totalité du littoral aquitain, hors estuaire de la Gironde : sur la côte sableuse, de la Pointe de Grave jusqu'à l'Adour, sur la côte rocheuse entre l'Adour et la Bidassoa et sur le Bassin d'Arcachon. »

Selon les spécialistes du BRGM, les plages et dunes ont été « plus déstabilisées que lors du passage de la tempête Xynthia en février 2010 et Klaus en janvier 2009. »

Les observations continuent jusqu’à la fin de l’hiver

Les rédacteurs du rapport expliquent que le bilan est temporaire. En effet, « au moment de la parution de ce rapport, les conditions de tempêtes, de fortes vagues se poursuivent, générant de nouvelles érosions et dommages sur le littoral. »

La mission d’observation vise à alerter les pouvoirs publics et les collectivités locales des conséquences des intempéries. Par ailleurs, « des appuis scientifiques et techniques sont délivrés gratuitement aux communes qui en font la demande. »