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Face à l’inattendu, c’est notre propension à vouloir tout prédire qui est remise en question. L’année 2020 nous enseigne cette leçon de façon magistrale. L’essentiel n’est pas de prédire les risques mais de savoir faire face aux difficultés. Dans une tribune publiée par Le Monde, quatre chefs d’entreprises font ce constat : « La pandémie nous a appris quelque chose : en dépit des sommes colossales que nos entreprises consacrent à vouloir le maîtriser, elles ne savent plus prédire le risque. Elles échouent à réconcilier la rigidité des méthodes de gestion du risque et l’agilité indispensable pour être en capacité d’absorber les chocs imprévus. La planification traditionnelle, linéaire, ne fonctionne plus. Alors, posons la question : dans un monde marqué par la fréquence, l’imprévisibilité et la force des chocs extérieurs, doit-on encore prévoir le risque ? »
Membres du think tank Entreprise et progrès, les quatre patrons font le constat que toutes les entreprises ont pu faire depuis le mois de mars 2020. Attendant devant leurs télévisions de savoir les conditions dans lesquelles l’activité économique allait se dérouler pendant une période non connue. « Dans le nouveau contexte, acceptons de renoncer à « savoir » ce qui va se produire. Organisons plutôt la résilience, cette capacité non pas à cerner les risques à l’avance mais à réagir vite et bien, cette nouvelle qualité qui nous permettra d’adopter des comportements adaptés à un environnement changeant. Nos entreprises doivent nécessairement installer un corpus minimum de procédures centralisées et homogènes, mais doivent tout autant imposer l’autonomie de décision nourrie de l’intelligence des situations. Cette double piste est la clé du succès, voire de la survie, de nos entreprises » écrivent les chefs d’entreprises.
Plutôt que de théoriser ce qui se résume à la force d’adaptation, il faut reconnaitre que la crise sanitaire a surtout démontré les limites d’une vision uniquement de gestion de l’entreprise. Sans pâte humaine, rapport à l’environnement social – et sanitaire – la vision des dirigeants restent en deux dimensions.
Lire en intégralité la tribune des chefs d’entreprises publiée dans « Le Monde »
Membres du think tank Entreprise et progrès, les quatre patrons font le constat que toutes les entreprises ont pu faire depuis le mois de mars 2020. Attendant devant leurs télévisions de savoir les conditions dans lesquelles l’activité économique allait se dérouler pendant une période non connue. « Dans le nouveau contexte, acceptons de renoncer à « savoir » ce qui va se produire. Organisons plutôt la résilience, cette capacité non pas à cerner les risques à l’avance mais à réagir vite et bien, cette nouvelle qualité qui nous permettra d’adopter des comportements adaptés à un environnement changeant. Nos entreprises doivent nécessairement installer un corpus minimum de procédures centralisées et homogènes, mais doivent tout autant imposer l’autonomie de décision nourrie de l’intelligence des situations. Cette double piste est la clé du succès, voire de la survie, de nos entreprises » écrivent les chefs d’entreprises.
Plutôt que de théoriser ce qui se résume à la force d’adaptation, il faut reconnaitre que la crise sanitaire a surtout démontré les limites d’une vision uniquement de gestion de l’entreprise. Sans pâte humaine, rapport à l’environnement social – et sanitaire – la vision des dirigeants restent en deux dimensions.
Lire en intégralité la tribune des chefs d’entreprises publiée dans « Le Monde »