« Entreprise libérée », la mode va-t-elle passer ?

Sébastien Arnaud
24/10/2017


Le concept de l’entreprise libérée a le vent en poupe dans beaucoup de milieux professionnels mais surtout dans les secteurs en fort développement. Un contexte qui pousse le magazine Focus RH à poser la bonne question : « est-elle une mode ou un modèle ? »



ILD
Les entrepreneurs et les manageurs nouvelle génération n’ont qu’elle à la bouche : l’entreprise libérée. Un concept qui progresse même si, il faut le dire, il n’est appliqué qu’à la marge et principalement dans les secteurs des nouvelles technologies. Concept de start-uppeur ou de professeur de management, l’entreprise libérée peut-elle modifier l’organisation du travail ? S’agit-il simplement d’une lubie ? C’est le magazine Focus RH qui pose la bonne question avec son article « L’entreprise libérée est-elle une mode ou un modèle ? »
 
« Un pari : l’entreprise dite « libérée », par un raccourci aussi puissant qu’il est abusif et confusionnel, n’est rien d’autre qu’une entreprise qui a fait le pari de l’intelligence de ses collaborateurs, de tous ses collaborateurs, et de toutes les formes d’intelligence (cognitive, émotionnelle,relationnelle...) et qui courageusement tire les conclusions logiques de ce pari. Ce pari des intelligences demande de l’humilité et du courage pour ne pas être bloqué par une vision court-termiste où la première difficulté viendrait convoquer immédiatement le vieux référentiel "command-control" qui semble nourri par un puissant réflexe reptilien de peur où se jouent les conditions de la survie, de la domination et du territoire » lit-on dans le texte.

En mettant l’accent sur la responsabilité personnelle, l’entreprise libérée est un pari audacieux mais aussi risqué. Elle représente aussi un défi de taille dans le recrutement puisque si on dépasse les petits effectifs d’une petite entreprise, l’autonomie devient quasiment un acte de foi. Raison pour laquelle, continue le magazine, «  Les autres entreprises n’ont pas fait le pari de la bêtise et ne sont pas des prisons. Elles savent que leurs collaborateurs sont intelligents mais, « X oriented », elles multiplient les injonctions contradictoires paralysantes : « soit créatif mais respecte le process, soit autonome mais suit la ligne hiérarchique, prend des risques mais assure le chiffre du mois, joue collectif mais je t’évalue sur tes performances individuelles, prend soin de toi, établi tes priorités mais j’ai absolument besoin de ce rapport demain matin » ».

Lire ici en intégralité l’analyse sur le site Focus RH