Entre 2000 et 2019, l’espérance de vie a progressé de dix ans en Afrique

Sébastien Arnaud
09/08/2022


L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est félicitée par communiqué d’un bond de dix ans de l’espérance de vie sur le continent africain entre 2000 et 2019. Malgré cela, la moyenne d’âge durant laquelle les personnes sont ne bonne santé en Afrique atteint 56 ans, loin derrière la moyenne mondiale qui est de 64 ans.



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C’est une belle progression mais le résultat reste inquiétant. « L'espérance de vie en Afrique a augmenté en moyenne de 10 ans entre 2000 et 2019, a annoncé jeudi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), relevant que l'impact de la pandémie de Covid-19 pourrait toutefois menacer ces « gains importants ». Selon un rapport de l'agence sanitaire mondiale de l'ONU, cette hausse sur le continent est plus importante que dans toute autre région du monde au cours de la même période. Globalement, l'espérance de vie n'a augmenté que de cinq ans. » explique l’organisation internationale par communiqué.

 

Le bond est impressionnant mais l’Afrique est encore loin derrière la moyenne mondiale, que le continent contribue largement à tirer vers le bas. « Le rapport montre que l'espérance de vie en bonne santé - ou le nombre d'années pendant lesquelles un individu est en bon état de santé - a augmenté pour atteindre 56 ans en 2019, contre 46 en 2000, bien qu'elle soit encore bien inférieure à la moyenne mondiale de 64 ans » explique le communiqué.

« Fondamentalement, cela signifie que davantage de personnes vivent en meilleure santé, plus longtemps, avec moins de menaces de maladies infectieuses et un meilleur accès aux services de soins et de prévention des maladies », a expliqué la responsable régionale de l’OMS, Matshidiso Moeti.

Pour l’OMS, l’amélioration globale est la conséquence directe des efforts importants qui ont été réalisés pour les services de santé essentiels, et notamment ceux à destination des enfants. « L'agence onusienne met également en exergue les avancées dans la lutte contre les maladies infectieuses, grâce à l'intensification rapide des mesures de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme à partir de 2005. En moyenne, la couverture des services de santé essentiels s'est améliorée pour atteindre 46 % en 2019, contre 24 % en 2000. Les résultats les plus importants ont été obtenus dans la prévention et le traitement des maladies infectieuses » ajoute le texte.