Habituée à dénoncer les entreprises, pays ou comportements jugés néfastes contre l’environnement, l’association Greenpeace mérite d’être citée lorsqu’elle s’extasie devant des réussites. Sur son site internet, la branche française de l’ONG vient de publier un reportage complet sur le mix énergétique du Danemark et plus spécifiquement de l’île de Samsø qui « a gagné un concours lancé par le gouvernement danois en 1997, pour appuyer les projets renouvelables dans les territoires. »
Au Danemark, explique Greenpeace, la nécessité de transformer sa façon de consommer de l’énergie s’est présentée très tôt. « Suite au choc pétrolier de 73, qui a vu le prix du pétrole littéralement exploser – certains Danois ne pouvaient même plus se permettre de prendre leur voiture ou de se chauffer convenablement – la nécessité de s’affranchir des énergies fossiles s’est imposée, de pair avec un système de coopératives solidement implanté au Danemark. » Depuis le pays a pris de l’avance sur ces voisins d’Europe en se fixant un objectif de 100% renouvelables d’ici 2050.
Au Danemark, explique Greenpeace, la nécessité de transformer sa façon de consommer de l’énergie s’est présentée très tôt. « Suite au choc pétrolier de 73, qui a vu le prix du pétrole littéralement exploser – certains Danois ne pouvaient même plus se permettre de prendre leur voiture ou de se chauffer convenablement – la nécessité de s’affranchir des énergies fossiles s’est imposée, de pair avec un système de coopératives solidement implanté au Danemark. » Depuis le pays a pris de l’avance sur ces voisins d’Europe en se fixant un objectif de 100% renouvelables d’ici 2050.
40% d’éoliens, charbon supprimé d’ici 2030
« L’éolien représente déjà 40% de l’énergie consommée. Le charbon sera progressivement réduit pour être totalement supprimé d’ici 2030 et la demande en électricité comme en chauffage intégralement couverte par les énergies renouvelables d’ici 2035. Le Danemark a également prévu de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici 2020, par rapport au niveau de 1990 » continue Greenpeace.
Plus intéressant encore, le pays ferait mentir ceux qui estiment que la croissance économique implique une augmentation de la consommation énergétique. En 35 ans, l’activité économique aurait quasiment doublé alors que la consommation d’énergie s’est stabilisée.
« La France qui dispose pourtant du deuxième potentiel le plus important en Europe dans le domaine de l’éolien, semble malheureusement rester bien timide dans cette approche pour le moment : son ultra-dépendance au nucléaire entrave une véritable émergence des énergies renouvelables sur le territoire » conclue Greenpeace. L’ONG réaffirme son désir de voir les investissements dédiés au nucléaire passer vers la création de nouvelles infrastructures plus vertes.
Plus intéressant encore, le pays ferait mentir ceux qui estiment que la croissance économique implique une augmentation de la consommation énergétique. En 35 ans, l’activité économique aurait quasiment doublé alors que la consommation d’énergie s’est stabilisée.
« La France qui dispose pourtant du deuxième potentiel le plus important en Europe dans le domaine de l’éolien, semble malheureusement rester bien timide dans cette approche pour le moment : son ultra-dépendance au nucléaire entrave une véritable émergence des énergies renouvelables sur le territoire » conclue Greenpeace. L’ONG réaffirme son désir de voir les investissements dédiés au nucléaire passer vers la création de nouvelles infrastructures plus vertes.