Des objectifs 2023 impossibles à atteindre
Crédit : Pixabay
Éolien ou solaire, peu importe : sur l’une comme l’autre des énergies renouvelables, les objectifs de développement de la France ne pourront pas être atteints à fin 2023. Selon le Baromètre annuel Observ’ER, la France est clairement en retard sur ses ambitions affichées.
Ainsi, sur le photovoltaïque, malgré une accélération de son déploiement sur 2021 et 2022, le secteur n’est toujours pas dans la bonne trajectoire. Selon les données d’Enedis et d’EDF, en septembre 2022, la France comptait 15,8 GW de capacités installées, alors qu’elle devrait atteindre 20,1 GW à la fin de 2023. Au rythme actuel, il serait surprenant que le parc national photovoltaïque dépasse les 19 GW d’ici à la fin de l’année.
Ainsi, sur le photovoltaïque, malgré une accélération de son déploiement sur 2021 et 2022, le secteur n’est toujours pas dans la bonne trajectoire. Selon les données d’Enedis et d’EDF, en septembre 2022, la France comptait 15,8 GW de capacités installées, alors qu’elle devrait atteindre 20,1 GW à la fin de 2023. Au rythme actuel, il serait surprenant que le parc national photovoltaïque dépasse les 19 GW d’ici à la fin de l’année.
Une progression annuelle insuffisante
En ce qui concerne l’éolien terrestre, sur la période 2019-2023, « la progression actuelle n’est pas en phase avec le rythme demandé par la programmation pluriannuelle de l’énergie ». L’objectif était de 24,1 gigawatts de capacités installées à fin 2023. Un but clairement hors de portée, vu que l’Hexagone avait à peine atteint la barre des 20 GW en septembre 2022, toujours selon les estimations du baromètre Observ’ER.
En soi, raccorder « près de 4 GW de puissance supplémentaire en 2023 » semble « hors de portée de la filière française ». En effet, jusque-là, le secteur de l’éolien terrestre n’est jamais parvenu à croître de plus de 2 GW de puissance supplémentaire par an, que ce soit du fait des contraintes administratives, du manque d’acceptabilité des nouveaux projets par la population, ou par manque de foncier.
En soi, raccorder « près de 4 GW de puissance supplémentaire en 2023 » semble « hors de portée de la filière française ». En effet, jusque-là, le secteur de l’éolien terrestre n’est jamais parvenu à croître de plus de 2 GW de puissance supplémentaire par an, que ce soit du fait des contraintes administratives, du manque d’acceptabilité des nouveaux projets par la population, ou par manque de foncier.