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L’équivalent d’une centrale nucléaire installé par an d’ici 2030. Voilà le projet ambitieux qu’avait annoncé EDF concernant le solaire au début de l’année 2020. Or les obstacles se multiplient et à l’heure actuelle, tout semble indiquer que l’on est très loin de pouvoir atteindre ce rythme d’investissements. Pour des raisons étrangères à la compagnie, un tel niveau d’installations solaires nécessite espaces et autorisations et l’on en est encore très loin.
Car si le projet est ambitieux, « pour atteindre cet objectif, EDF a besoin de 20.000 hectares de terrains pour y construire ses parcs. Il négocie depuis plusieurs mois avec le ministère de la Défense pour racheter des terrains militaires mais les discussions traînent. EDF discute aussi avec le monde agricole à qui il compte racheter seulement 1% des terres non-cultivées en France. Mais, là aussi, les échanges patinent, la FNSEA ainsi que les élus locaux, restent symboliquement opposés à vendre des terres agricoles à un industriel » raconte BFMBusiness.
D’autant qu’un champ de culture ou de pâturage garde plus de charmes qu’un de panneaux solaires qui feront fuir les riverains mais aussi les touristes. « Pour convaincre les petits propriétaires de louer leur terre, EDF fait miroiter de doubler ses loyers jusqu'à 10.000 euros par hectare chaque année là ou une petite exploitation ne gagne que 300 euros. Un effort qui se répercutera inévitablement dans les prix de l'électricité solaire avec une hausse de 10%. Rappelons que pour la première fois, les énergies renouvelables sont devenues la première source d'électricité en Europe au premier semestre » appuie la chaine d’infos économiques.
Les retards considérables qui seront automatiquement générés soulignent l’erreur stratégique fondamentale que commet EDF concernant le solaire. Car en cherchant absolument dans le renouvelable un palliatif au nucléaire, la compagnie oublie que par principe les énergies renouvelables ne peuvent pas concurrencer en termes de production au km2. Mais qu’à l’inverse du nucléaire elles peuvent et doivent être disséminés sur le territoire et sur les infrastructures existantes de façon discrète. A chercher l’efficacité et la production massive, en oubliant les qualités propres du solaire ou du renouvelable, EDF risque de nous rendre allergiques aux nouveaux moyens de production. Certes moins dangereux qu’une centrale, pas plus de personnes ne souhaitent habiter à côté d’un champ à perte de vue de panneaux solaires.
Car si le projet est ambitieux, « pour atteindre cet objectif, EDF a besoin de 20.000 hectares de terrains pour y construire ses parcs. Il négocie depuis plusieurs mois avec le ministère de la Défense pour racheter des terrains militaires mais les discussions traînent. EDF discute aussi avec le monde agricole à qui il compte racheter seulement 1% des terres non-cultivées en France. Mais, là aussi, les échanges patinent, la FNSEA ainsi que les élus locaux, restent symboliquement opposés à vendre des terres agricoles à un industriel » raconte BFMBusiness.
D’autant qu’un champ de culture ou de pâturage garde plus de charmes qu’un de panneaux solaires qui feront fuir les riverains mais aussi les touristes. « Pour convaincre les petits propriétaires de louer leur terre, EDF fait miroiter de doubler ses loyers jusqu'à 10.000 euros par hectare chaque année là ou une petite exploitation ne gagne que 300 euros. Un effort qui se répercutera inévitablement dans les prix de l'électricité solaire avec une hausse de 10%. Rappelons que pour la première fois, les énergies renouvelables sont devenues la première source d'électricité en Europe au premier semestre » appuie la chaine d’infos économiques.
Les retards considérables qui seront automatiquement générés soulignent l’erreur stratégique fondamentale que commet EDF concernant le solaire. Car en cherchant absolument dans le renouvelable un palliatif au nucléaire, la compagnie oublie que par principe les énergies renouvelables ne peuvent pas concurrencer en termes de production au km2. Mais qu’à l’inverse du nucléaire elles peuvent et doivent être disséminés sur le territoire et sur les infrastructures existantes de façon discrète. A chercher l’efficacité et la production massive, en oubliant les qualités propres du solaire ou du renouvelable, EDF risque de nous rendre allergiques aux nouveaux moyens de production. Certes moins dangereux qu’une centrale, pas plus de personnes ne souhaitent habiter à côté d’un champ à perte de vue de panneaux solaires.