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La consommation d’énergie c’est comme la richesse, sa répartition est très inégale. « Une étude, publiée lundi 17 juillet dans la revue Nature Energy , apporte des éléments chiffrés à la discussion. Pour la première fois, des chercheurs d’universités britanniques ont quantifié les émissions de gaz à effet de serre qu’il serait possible d’économiser en plafonnant la demande des plus gros consommateurs », relève Le Monde.
Les auteurs de l’étude affirment ainsi qu’il faut viser directement ces gros consommateurs pour véritablement agir sur le réchauffement. « Si nous voulons lutter contre le réchauffement, cela peut être une bonne idée de cibler en premier lieu ceux qui en utilisent le plus. Nous nous sommes aussi demandé si nous pouvions également augmenter la consommation des personnes en situation de précarité énergétique, et parvenir malgré tout à réduire les émissions », affirme ainsi Milena Buchs, professeure à l’Université de Leeds et à l’origine de l’étude.
« Pour réaliser leurs calculs, les chercheurs de Leeds et Manchester ont pris en compte l’ensemble des consommations énergétiques de près de 275 000 foyers dans 27 pays européens. Selon leurs estimations, plafonner la consommation des 20 % qui en utilisent le plus pourrait réduire les émissions du secteur résidentiel de 11,4 % et celles du transport de 16,8 %. Au total, cela entraînerait une diminution de près de 10 % des émissions liées au secteur de l’énergie. L’effet est particulièrement marqué pour le transport, le secteur le plus inégalitaire : la consommation du « top 10 » et « top 20 » représente, respectivement, 30 % et 47,5 % de la consommation totale, portée notamment par un recours important aux trajets en avion », précise le quotidien français. L’étude montre ainsi sans surprise que plus le niveau de vie augmente, plus on est un gros consommateur d’énergie.
Les auteurs de l’étude affirment ainsi qu’il faut viser directement ces gros consommateurs pour véritablement agir sur le réchauffement. « Si nous voulons lutter contre le réchauffement, cela peut être une bonne idée de cibler en premier lieu ceux qui en utilisent le plus. Nous nous sommes aussi demandé si nous pouvions également augmenter la consommation des personnes en situation de précarité énergétique, et parvenir malgré tout à réduire les émissions », affirme ainsi Milena Buchs, professeure à l’Université de Leeds et à l’origine de l’étude.
« Pour réaliser leurs calculs, les chercheurs de Leeds et Manchester ont pris en compte l’ensemble des consommations énergétiques de près de 275 000 foyers dans 27 pays européens. Selon leurs estimations, plafonner la consommation des 20 % qui en utilisent le plus pourrait réduire les émissions du secteur résidentiel de 11,4 % et celles du transport de 16,8 %. Au total, cela entraînerait une diminution de près de 10 % des émissions liées au secteur de l’énergie. L’effet est particulièrement marqué pour le transport, le secteur le plus inégalitaire : la consommation du « top 10 » et « top 20 » représente, respectivement, 30 % et 47,5 % de la consommation totale, portée notamment par un recours important aux trajets en avion », précise le quotidien français. L’étude montre ainsi sans surprise que plus le niveau de vie augmente, plus on est un gros consommateur d’énergie.