WhatsApp n’est pas payant et n’est pas une organisation à but non lucrative. Sans envisager de passer en payant, la filiale cherche donc à augmenter sa rentabilité en suivant le chemin de Facebook et sa messagerie. « C’est peu de dire que le message demandant aux utilisateurs de WhatsApp d’accepter les nouvelles clauses avant le 8 février a suscité des réactions négatives. Certains ont eu l’impression que l’application, connue pour ses messages chiffrés et son respect de la vie privée, avait décidé de partager toutes ses données avec Facebook, le géant de la publicité ciblée qui l’a rachetée en 2014. D’ailleurs, l’affaire a fait bondir les téléchargements de Signal, encouragés par un Tweet du fondateur de Tesla Elon Musk, vantant cette messagerie concurrente. Or, Signal a justement été rejoint en 2018 par le fondateur de WhatsApp Brian Acton, qui avait claqué la porte de Facebook pour désaccord sur la stratégie de « monétisation » » nous rappelle Le Monde .
Le véritable changement consiste dans le fait que les échanges avec des entreprises pourront être utilisés pour faire du ciblage publicitaire sur Facebook ou Instagram, sources de profits pour le groupe. « Si le changement est limité, c’est aussi parce qu’en réalité WhatsApp partage déjà des infos avec Facebook depuis 2016 : votre numéro de téléphone, votre temps d’usage, votre appareil… Soit bien plus que WhatsApp à ses origines ou que Signal. Malgré la polémique, Facebook se veut serein : la semaine suivant l’annonce, Signal, qui avait une vingtaine de millions d’utilisateurs selon App Annie, a été téléchargé 8,8 millions de fois, selon l’institut d’études Sensor Tower. Son concurrent Telegram, prisé des partisans de Trump bannis de réseaux sociaux, a été installé 11,9 millions de fois. Certes, le nombre de téléchargements de WhatsApp a baissé de 4 %, mais il est resté à 9,7 millions. Et le réseau affiche au total 2 milliards d’utilisateurs… » appuie le quotidien.
C’est tout le paradoxe. Peu importe en réalité à Facebook d’avoir l’image du vilain mangeur de données. Sa position dominante fait que la perte d’une petite minorité d’utilisateurs est largement compensée par les gains.
Le véritable changement consiste dans le fait que les échanges avec des entreprises pourront être utilisés pour faire du ciblage publicitaire sur Facebook ou Instagram, sources de profits pour le groupe. « Si le changement est limité, c’est aussi parce qu’en réalité WhatsApp partage déjà des infos avec Facebook depuis 2016 : votre numéro de téléphone, votre temps d’usage, votre appareil… Soit bien plus que WhatsApp à ses origines ou que Signal. Malgré la polémique, Facebook se veut serein : la semaine suivant l’annonce, Signal, qui avait une vingtaine de millions d’utilisateurs selon App Annie, a été téléchargé 8,8 millions de fois, selon l’institut d’études Sensor Tower. Son concurrent Telegram, prisé des partisans de Trump bannis de réseaux sociaux, a été installé 11,9 millions de fois. Certes, le nombre de téléchargements de WhatsApp a baissé de 4 %, mais il est resté à 9,7 millions. Et le réseau affiche au total 2 milliards d’utilisateurs… » appuie le quotidien.
C’est tout le paradoxe. Peu importe en réalité à Facebook d’avoir l’image du vilain mangeur de données. Sa position dominante fait que la perte d’une petite minorité d’utilisateurs est largement compensée par les gains.