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Difficile d’en conclure quoi que ce soit sans avoir plus d’informations. « La France ne reçoit plus de gaz russe depuis le 15 juin en raison de "l'interruption du flux physique entre la France et l'Allemagne", a fait savoir GRTgaz ce vendredi. Le gestionnaire du réseau français de transport de gaz GRTgaz a annoncé ce vendredi ne plus recevoir de gaz russe par gazoduc depuis le 15 juin, avec "l'interruption du flux physique entre la France et l'Allemagne". La France compte sur la Russie pour environ 17% de son gaz, qui peut arriver par gazoduc ou sous forme liquide par navires méthaniers. La grande majorité du gaz importé arrivait habituellement par gazoduc, par cet unique point d'interconnexion avec l'Allemagne » nous apprend BFMTV.
L’organisme chargé du gaz dans notre pays précise que les flux avaient déjà chuté ces six derniers mois. Dès le début de l’année 2020, le gazoduc germano-français ne fonctionnait qu’à un dixième de ses capacités et ce jusqu’à ce que s’arrête totalement ces derniers jours.
Alors qu’on aimerait y voir le début d’une indépendance énergétique par rapport à la Russie, il n’en est rien. « GRTgaz ne connaît pas la cause de cette coupure mais elle intervient au moment où Gazprom a réduit considérablement les livraisons de gaz vers l'Allemagne, via le gazoduc Nord Stream 1. La France importe toutefois du gaz depuis d'autres pays dont l'Espagne, qui a récemment augmenté ses livraisons. Et surtout, elle a augmenté ses achats de gaz naturel liquéfié (GNL), qui arrive par navire méthanier dans des terminaux proches de leur maximum technique, selon GRTgaz. Au point que la France est devenue le plus gros acheteur de GNL russe dans le monde, selon Lauri Myllyvirta, analyste du Centre for research on energy and clean Air (CREA), qui a publié un rapport sur les ventes de pétrole et gaz russes cette semaine » explique la chaine d’infos. Les prochains mois s’annoncent tendus, même si les stocks français sont à des niveaux de préparation très satisfaisants. BFM explique ainsi que 56% des stocks sont remplis « contre 50% habituellement à la même date ».
L’organisme chargé du gaz dans notre pays précise que les flux avaient déjà chuté ces six derniers mois. Dès le début de l’année 2020, le gazoduc germano-français ne fonctionnait qu’à un dixième de ses capacités et ce jusqu’à ce que s’arrête totalement ces derniers jours.
Alors qu’on aimerait y voir le début d’une indépendance énergétique par rapport à la Russie, il n’en est rien. « GRTgaz ne connaît pas la cause de cette coupure mais elle intervient au moment où Gazprom a réduit considérablement les livraisons de gaz vers l'Allemagne, via le gazoduc Nord Stream 1. La France importe toutefois du gaz depuis d'autres pays dont l'Espagne, qui a récemment augmenté ses livraisons. Et surtout, elle a augmenté ses achats de gaz naturel liquéfié (GNL), qui arrive par navire méthanier dans des terminaux proches de leur maximum technique, selon GRTgaz. Au point que la France est devenue le plus gros acheteur de GNL russe dans le monde, selon Lauri Myllyvirta, analyste du Centre for research on energy and clean Air (CREA), qui a publié un rapport sur les ventes de pétrole et gaz russes cette semaine » explique la chaine d’infos. Les prochains mois s’annoncent tendus, même si les stocks français sont à des niveaux de préparation très satisfaisants. BFM explique ainsi que 56% des stocks sont remplis « contre 50% habituellement à la même date ».