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C’est le grand paradoxe de l’année 2020. Durant cette année durant laquelle les déplacements volontaires ont été empêchés de façon historique par les mesures anti covid, le nombre de déplacés a atteint un record. Le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) a publié un rapport vendredi 18 juin qui indique que 82,4 millions de personnes avaient quitté leur lieu de résidence. C’est trois millions de personnes en plus que fin 2019 ; tandis que l’organisation estime que 42% des déplacés sont des mineurs.
Les responsables français du HCR ont expliqué que les premières causes de déplacements étaient toujours les conflits. Ce que les chiffres avancés semblent confirmer puisque deux déplacés sur trois sont originaires de Syrie, Venezuela, Afghanistan, Soudan du Sud ou Myanmar. Étant entendu que le HCR appelle déplacés les réfugiés, demandeurs d’asile et « déracinés interne », comprendre dans leur propre pays.
« Du côté de l’accueil, 73 % des personnes déplacées recensées par le HCR ont été prises en charge par des pays voisins. Quelques exemples : la Turquie, (3,7 millions de personnes) ; la Colombie (1,7 million) ; le Pakistan (1,4 million) ; l’Ouganda (1,4 million). Seul un pays européen se démarque : l’Allemagne, avec 1,2 million de personnes accueillies sur son territoire. Selon le rapport du HCR, 86 % des personnes déplacées du fait de la violence et des conflits ont été accueillies dans un pays en voie de développement » avance Le Monde.
Indirectement le Covid-19 a une influence sur les migrations avec des baisses de revenus très importantes et la hausse de la pauvreté dans de nombreux pays en développement. « Si le HCR a dénombré 4,1 millions de demandeurs d’asile en 2020, l’agence des Nations unies estime que 1,5 million de personnes supplémentaires auraient demandé le statut de réfugié sans la crise sanitaire. Le nombre de déplacés internes, soit ceux qui sont contraints de fuir au sein de leur propre pays a, pour sa part, augmenté et s’élève, en 2020, à 48 millions de personnes. Les pays les plus concernés sont la Colombie, la Syrie, la République démocratique du Congo et la Somalie »
Les responsables français du HCR ont expliqué que les premières causes de déplacements étaient toujours les conflits. Ce que les chiffres avancés semblent confirmer puisque deux déplacés sur trois sont originaires de Syrie, Venezuela, Afghanistan, Soudan du Sud ou Myanmar. Étant entendu que le HCR appelle déplacés les réfugiés, demandeurs d’asile et « déracinés interne », comprendre dans leur propre pays.
« Du côté de l’accueil, 73 % des personnes déplacées recensées par le HCR ont été prises en charge par des pays voisins. Quelques exemples : la Turquie, (3,7 millions de personnes) ; la Colombie (1,7 million) ; le Pakistan (1,4 million) ; l’Ouganda (1,4 million). Seul un pays européen se démarque : l’Allemagne, avec 1,2 million de personnes accueillies sur son territoire. Selon le rapport du HCR, 86 % des personnes déplacées du fait de la violence et des conflits ont été accueillies dans un pays en voie de développement » avance Le Monde.
Indirectement le Covid-19 a une influence sur les migrations avec des baisses de revenus très importantes et la hausse de la pauvreté dans de nombreux pays en développement. « Si le HCR a dénombré 4,1 millions de demandeurs d’asile en 2020, l’agence des Nations unies estime que 1,5 million de personnes supplémentaires auraient demandé le statut de réfugié sans la crise sanitaire. Le nombre de déplacés internes, soit ceux qui sont contraints de fuir au sein de leur propre pays a, pour sa part, augmenté et s’élève, en 2020, à 48 millions de personnes. Les pays les plus concernés sont la Colombie, la Syrie, la République démocratique du Congo et la Somalie »