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L’année 2018 a été une bonne année pour le gaz renouvelable. Les chiffres publiés par le Panorama du Gaz renouvelable montrent que la situation a largement progressé. « GRDF, GRTgaz, le Syndicat des énergies renouvelables (SER), le SPEGNN et Teréga annoncent que la quantité de gaz renouvelable injecté dans les réseaux a doublé en 2018. Trente-deux nouveaux sites français ont été mis en service l'année dernière. Ce qui porte à 76, le nombre d'installations raccordées. 714 GWh de biométhane ont été injectés, mais la capacité maximale annuelle d'injection atteint 1.206 GWh fin 2018. Les projets, en fil d'attente, sont nombreux et vont vite faire grimper la capacité totale d'injection à 1.400 GWh » relève un article publié par le site Actu-Environnement.
Des chiffres encourageants qui ont été douchés par les dernières annonces de l’exécutif. « Et pour cause, le projet de Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), présenté le 25 janvier dernier, a été une vraie douche froide. "Le projet de PPE marque un recul net des ambitions. Celui-ci prévoit désormais que le biogaz atteindra 7 % de la consommation de gaz en 2030, à condition qu'une baisse très significative des coûts de production soit enclenchée dès 2023. Tandis que l'objectif de 10 % est conditionné à une baisse des coûts encore supérieure", résume la filière. Elle ajoute qu'aucune autre filière de production d'énergies renouvelables, aujourd'hui mature, n'a vu son déploiement conditionné à un tel effort de réduction des coûts dans un délai aussi bref. Tous les acteurs espèrent bien influer sur la PPE finale. Ce panorama est un premier argument » commente le site spécialisé. C’est désormais au gouvernement de réagir sur ces chiffres pour encourager une filière renouvelable qui n’a plus à démontrer son dynamisme.