(Wikimedia)
Si les violences de nature physique contre les personnels de l'Éducation nationale sont relativement rares, 12% d'entre eux déclarent chaque année faire l'objet de menaces ou d'insultes dans l'exercice de leur métier. Une proportion près de deux fois plus élevée que dans l'ensemble des autres professions (7%).
Ce sont les enseignants de collèges et lycées qui se trouvent le plus souvent menacés ou insultés par des élèves (3 cas sur 4). Les professeurs de maternelle et primaire le sont quant à eux majoritairement par des adultes (7 cas sur 10). L’Insee souligne que les personnels les plus jeunes sont particulièrement exposés.
Dans l'année suivant l'incident, 46% des personnes ayant été menacées ou insultées dans l'exercice de leur fonction signalent des séquelles telles que des troubles du sommeil ou une perte de confiance en soi. Une victime sur trois estime en outre que l'incident a perturbé sa vie quotidienne, notamment sa vie professionnelle.
A noter néanmoins que la violence à l'école relève moins d'agressions « spectaculaires » que d'actes de violence verbale. Les violences physiques y sont relativement peu fréquentes. Les personnels de l'Éducation nationale menacés ou insultés dans l'exercice de leur métier connaissent souvent l'auteur des faits, ou l'ont au moins déjà vu dans le cadre professionnel (75% des cas contre 37% dans l'ensemble de la population ayant un emploi).
Ce sont les enseignants de collèges et lycées qui se trouvent le plus souvent menacés ou insultés par des élèves (3 cas sur 4). Les professeurs de maternelle et primaire le sont quant à eux majoritairement par des adultes (7 cas sur 10). L’Insee souligne que les personnels les plus jeunes sont particulièrement exposés.
Dans l'année suivant l'incident, 46% des personnes ayant été menacées ou insultées dans l'exercice de leur fonction signalent des séquelles telles que des troubles du sommeil ou une perte de confiance en soi. Une victime sur trois estime en outre que l'incident a perturbé sa vie quotidienne, notamment sa vie professionnelle.
A noter néanmoins que la violence à l'école relève moins d'agressions « spectaculaires » que d'actes de violence verbale. Les violences physiques y sont relativement peu fréquentes. Les personnels de l'Éducation nationale menacés ou insultés dans l'exercice de leur métier connaissent souvent l'auteur des faits, ou l'ont au moins déjà vu dans le cadre professionnel (75% des cas contre 37% dans l'ensemble de la population ayant un emploi).