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L’écotaxe est finalement enterrée. Dans son édition du dimanche 23 juin, le quotidien régional Ouest France révèle que la taxe va être remplacée par un « péage de transit poids lourds ». Après bien des rebondissements la très médiatisée écotaxe, repoussée à deux reprises, est largement revue à la baisse. Les trajets les plus courts seront épargnés par le péage de transit et ce sont les grands axes qui enregistrent plus de 2 500 poids lourds par jour qui seront concernés. Ainsi, les transporteurs bretons seront peu touchés et les bonnets rouges obtiennent gain de cause.
« Les modalités techniques de paiement pour les transporteurs restent à préciser, mais le péage de transit poids lourds pourrait entrer en vigueur dès le 1er janvier 2015. Le dispositif doit être présenté lundi en projet de loi de finances en vue d'un vote au Parlement cet été » explique Ouest France.
La société Ecomouv, choisie pour mettre en place l’écotaxe serait par ailleurs en discussion avec le gouvernement pour négocier l’aspect pratique de cette taxe aménagée.
« Les modalités techniques de paiement pour les transporteurs restent à préciser, mais le péage de transit poids lourds pourrait entrer en vigueur dès le 1er janvier 2015. Le dispositif doit être présenté lundi en projet de loi de finances en vue d'un vote au Parlement cet été » explique Ouest France.
La société Ecomouv, choisie pour mettre en place l’écotaxe serait par ailleurs en discussion avec le gouvernement pour négocier l’aspect pratique de cette taxe aménagée.
Mélenchon pas content
Les réactions à ce recul du gouvernement ont fusé de tous les côtés. Alors que François Bayrou a estimé que la mesure était « plus raisonnable », les élus écologistes et associations ont dénoncé un recul important dans la lutte contre les émissions de CO2.
De son côté, Jean-Luc Mélenchon a estimé qu’il s’agissait d’une « politique de gribouille ». Lors de l’émission Tous Politiques de France Inter/ Le Parisien / France 24, il a jugé qu’il s’agissait de « bricolage » et qu’il fallait s’insurger contre les « milliers de camions détruisent non seulement nos routes mais notre environnement, parce que c'est moins cher que le rail. » Le gouvernement dément le principe de recul et a mis en place une stratégie de communication positive pour défendre une vision réaliste de l’écologie.
De son côté, Jean-Luc Mélenchon a estimé qu’il s’agissait d’une « politique de gribouille ». Lors de l’émission Tous Politiques de France Inter/ Le Parisien / France 24, il a jugé qu’il s’agissait de « bricolage » et qu’il fallait s’insurger contre les « milliers de camions détruisent non seulement nos routes mais notre environnement, parce que c'est moins cher que le rail. » Le gouvernement dément le principe de recul et a mis en place une stratégie de communication positive pour défendre une vision réaliste de l’écologie.