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Envoyer un mail, c’est émettre entre du CO2. Les émissions de CO2 ont un impact sur le réchauffement climatique. Pour autant, seulement 40% des Français auraient conscience du lien entre leurs pratiques numériques et le réchauffement climatique. C’est du moins ce qu’avance un sondage réalisé par le Forum international de la météo et qui a été relayé par la presse. Une proportion qui montre que sur cet aspect il y a encore un travail important de sensibilisation à effectuer.
« Le numérique est virtuel donc on ne se rend pas compte, mais il y a un impact bien réel. Les émissions de gaz à effet de serre liées a Internet et à nos mails ont dépassé celles du transport aérien. Quand vous faites une recherche sur Internet ou que vous envoyez un mail, vous émettez l'équivalent de 5 à 7 grammes de CO2 soit l'énergie qu'il faut pour faire fonctionner les machines qui envoient, transportent et stockent les informations » explique RTL qui a mis en avant ce sondage.
Parmi les gestes simples à recommander, une modération générale des activités numériques en se contentant de ce qui est nécessaire. Ne pas envoyer des successions de mails, se désabonner des newsletters inutiles ou écouter de la musique depuis un CD ou la radio plutôt que sur des sites de vidéos. « C'est cela le plus impressionnant : quand vous visionnez un film en streaming pendant 2 heures, vous êtes connecté à un serveur, votre batterie consomme. L'Ademe, l'agence de l'environnement, a calculé que fabriquer un DVD était moins polluant en CO2 qu'un seul visionnage sur le web » poursuit la radio. Qui reconnait tout de même que la digitalisation a ses avantages : « c'est moins de papier, moins d'arbres coupés, les thermostats connectés font faire des économies d'énergie... Mais pour l’instant les avantages pour le climat sont loin de compenser la pollution : par exemple, deux recherches sur Google consomment autant d'énergie que de faire bouillir une casserole d'eau pour faire du thé. » De ce point de vue, outre la sensibilisation, l’optimisation des serveurs et leur transition énergétique est également un moyen de progresser.
« Le numérique est virtuel donc on ne se rend pas compte, mais il y a un impact bien réel. Les émissions de gaz à effet de serre liées a Internet et à nos mails ont dépassé celles du transport aérien. Quand vous faites une recherche sur Internet ou que vous envoyez un mail, vous émettez l'équivalent de 5 à 7 grammes de CO2 soit l'énergie qu'il faut pour faire fonctionner les machines qui envoient, transportent et stockent les informations » explique RTL qui a mis en avant ce sondage.
Parmi les gestes simples à recommander, une modération générale des activités numériques en se contentant de ce qui est nécessaire. Ne pas envoyer des successions de mails, se désabonner des newsletters inutiles ou écouter de la musique depuis un CD ou la radio plutôt que sur des sites de vidéos. « C'est cela le plus impressionnant : quand vous visionnez un film en streaming pendant 2 heures, vous êtes connecté à un serveur, votre batterie consomme. L'Ademe, l'agence de l'environnement, a calculé que fabriquer un DVD était moins polluant en CO2 qu'un seul visionnage sur le web » poursuit la radio. Qui reconnait tout de même que la digitalisation a ses avantages : « c'est moins de papier, moins d'arbres coupés, les thermostats connectés font faire des économies d'énergie... Mais pour l’instant les avantages pour le climat sont loin de compenser la pollution : par exemple, deux recherches sur Google consomment autant d'énergie que de faire bouillir une casserole d'eau pour faire du thé. » De ce point de vue, outre la sensibilisation, l’optimisation des serveurs et leur transition énergétique est également un moyen de progresser.