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Les renouvelables ont un impact environnemental. Et c’est en l’évaluant le plus précisément possible que des améliorations peuvent être imaginées et des décisions pertinentes prises. La lutte contre les émissions de CO2 ne fait pas oublier les autres conséquences des différents moyens de production d’énergie. De ce point de vue, l’hydroélectrique a un vrai potentiel, à la mesure des défis ou interrogations environnementales. « Côté pile, les barrages produisent une énergie du futur, car complètement décarbonée : deuxième source d’électricité en France après le nucléaire, l’hydroélectricité est aussi la première des renouvelables, loin devant le solaire et l’éolien. Mais côté face, ces ouvrages bétonnés cassent ce qu’on appelle la « continuité écologique » et participent du coup à la chute de la biodiversité, spectaculaire dans les cours d’eau français : la présence de saumons, d’anguilles et d’autres espèces migratrices a ainsi considérablement diminué » relève L’Obs.
Le magazine s’est livré à un exercice journalistique intéressant en publiant deux interviews qui se font face et relèvent les arguments en faveur ou défaveur des barrages. « EDF, qui exploite plus de 400 sites hydroélectriques, a communiqué récemment sur la transformation du barrage de Poutès (Haute-Loire), un chantier qui a coûté 20 millions d’euros : cette construction sur l’Allier a été abaissée de dix mètres, dans le but de faire revenir les saumons, autrefois abondants dans la rivière. Mais des obstacles en tous genres continuent de pulluler dans nos cours d’eau, et de nouveaux projets sont dans les tuyaux. Certes, ce déploiement a permis à l’hydroélectricité de contribuer à l’expansion des Trente Glorieuses, mais n’est-on pas allé trop loin ? D’autant qu’à l’impact des barrages s’ajoute celui de l’agriculture intensive – les nitrates et phosphates s’accumulant dans certaines retenues d’eau » introduit le magazine. Les questions sont les bonnes et les réponses montrent, une fois de plus, que le sujet ne peut être cantonné à un affrontement entre deux camps.
Lire en intégralité l’article sur le site de L’Obs
Le magazine s’est livré à un exercice journalistique intéressant en publiant deux interviews qui se font face et relèvent les arguments en faveur ou défaveur des barrages. « EDF, qui exploite plus de 400 sites hydroélectriques, a communiqué récemment sur la transformation du barrage de Poutès (Haute-Loire), un chantier qui a coûté 20 millions d’euros : cette construction sur l’Allier a été abaissée de dix mètres, dans le but de faire revenir les saumons, autrefois abondants dans la rivière. Mais des obstacles en tous genres continuent de pulluler dans nos cours d’eau, et de nouveaux projets sont dans les tuyaux. Certes, ce déploiement a permis à l’hydroélectricité de contribuer à l’expansion des Trente Glorieuses, mais n’est-on pas allé trop loin ? D’autant qu’à l’impact des barrages s’ajoute celui de l’agriculture intensive – les nitrates et phosphates s’accumulant dans certaines retenues d’eau » introduit le magazine. Les questions sont les bonnes et les réponses montrent, une fois de plus, que le sujet ne peut être cantonné à un affrontement entre deux camps.
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