Nike : les actionnaires demandent réparation pour les salariés licenciés sans indemnités
La société de recherche en investissement MSCI a revu à la baisse sa note ESG (environnementale, sociale et de gouvernance) pour Nike en 2022 et 2023, et considère désormais cette société comme étant « à la traîne » en ce qui concerne les normes de travail de la chaîne d'approvisionnement. Des groupes d'investisseurs, comme Domini Impact Equity Fund, ont eux aussi, depuis plusieurs années, tenté d'attirer l'attention de Nike sur des abus de droits humains tels que le vol de salaire et le manque de sécurité sur le lieu de travail.
La principale requête vise le paiement de 2,2 millions de dollars à des ouvriers d'usines au Cambodge et en Thaïlande, licenciés sans indemnités à la suite de fermetures pendant l’épidémie de Covid-19. Ces demandes font écho à une résolution présentée avant l’assemblée générale, soutenue par des institutions comme le fonds souverain norvégien, qui possède une part non négligeable dans la société. Ce fonds pousse pour que Nike adopte des accords contraignants avec ses travailleurs dans les pays où les violations des droits humains sont les plus fréquentes.
La principale requête vise le paiement de 2,2 millions de dollars à des ouvriers d'usines au Cambodge et en Thaïlande, licenciés sans indemnités à la suite de fermetures pendant l’épidémie de Covid-19. Ces demandes font écho à une résolution présentée avant l’assemblée générale, soutenue par des institutions comme le fonds souverain norvégien, qui possède une part non négligeable dans la société. Ce fonds pousse pour que Nike adopte des accords contraignants avec ses travailleurs dans les pays où les violations des droits humains sont les plus fréquentes.
Nike nie les allégations et entretient le silence face aux actionnaires
Cependant, Nike continue de nier ces allégations et défend ses pratiques de gouvernance. Dans un communiqué, l’entreprise affirme maintenir un dialogue ouvert avec ses actionnaires pour améliorer ses pratiques et transparence. Malgré cela, la société n'a pas répondu à une lettre collective envoyée en 2023 par plus de 60 investisseurs, un silence qualifié de préoccupant par plusieurs d’entre eux.
L'enjeu dépasse les simples salaires impayés. Des propositions visant à renforcer les mécanismes de gestion des risques humains dans la chaîne d’approvisionnement, notamment par des accords de sécurité dans des pays comme le Pakistan, sont aussi sur la table. Alors que certains concurrents, comme Adidas, ont déjà signé des accords contraignants pour améliorer la sécurité et les conditions de travail dans leurs usines, Nike est accusé de traîner des pieds. Une partie des investisseurs espère que ces initiatives attireront l'attention de la marque et encourageront d'autres actionnaires à soutenir ces résolutions.
L'enjeu dépasse les simples salaires impayés. Des propositions visant à renforcer les mécanismes de gestion des risques humains dans la chaîne d’approvisionnement, notamment par des accords de sécurité dans des pays comme le Pakistan, sont aussi sur la table. Alors que certains concurrents, comme Adidas, ont déjà signé des accords contraignants pour améliorer la sécurité et les conditions de travail dans leurs usines, Nike est accusé de traîner des pieds. Une partie des investisseurs espère que ces initiatives attireront l'attention de la marque et encourageront d'autres actionnaires à soutenir ces résolutions.