Les accusations portées contre Martin Winterkorn
Martin Winterkorn est accusé de fraude, de fausses déclarations et de manipulation du marché pour son rôle présumé dans l'utilisation d'un logiciel illégal visant à fausser les tests d'émissions des moteurs diesel de Volkswagen. Selon les plaignants, Martin Winterkorn aurait délibérément choisi de ne pas informer les marchés des risques encourus par le groupe, entraînant ainsi des pertes colossales pour les actionnaires. Plus de 2 000 plaignants exigent des dommages et intérêts totalisant 4,4 milliards d'euros.
Dans sa défense, Martin Winterkorn a maintenu qu'il n'a jamais « demandé, encouragé ou toléré » l'utilisation du logiciel truqueur, déclarant qu'il avait été mal informé par ses subordonnés. Cependant, cette ligne de défense est loin de convaincre les accusateurs, qui estiment qu'il est improbable qu'un PDG aussi impliqué dans les moindres détails techniques ait pu ignorer l'existence d'une fraude d'une telle ampleur.
Dans sa défense, Martin Winterkorn a maintenu qu'il n'a jamais « demandé, encouragé ou toléré » l'utilisation du logiciel truqueur, déclarant qu'il avait été mal informé par ses subordonnés. Cependant, cette ligne de défense est loin de convaincre les accusateurs, qui estiment qu'il est improbable qu'un PDG aussi impliqué dans les moindres détails techniques ait pu ignorer l'existence d'une fraude d'une telle ampleur.
Un procès sous haute tension
Le procès s'annonce complexe et long, avec pas moins de 89 audiences programmées jusqu'en septembre 2025. Il s'agit d'un moment historique pour l'industrie automobile dans son ensemble, car le verdict pourrait établir un précédent juridique sur la responsabilité des dirigeants d'entreprise dans de tels scandales. Initialement, la justice allemande avait envisagé d'abandonner les poursuites contre Winterkorn en raison de son âge avancé et de son état de santé fragile. Cependant, après plusieurs reports, le procès a finalement été confirmé, renforçant l'idée que nul n'est au-dessus des lois, même les plus puissants dirigeants.
En plus du procès pénal, Martin Winterkorn est également confronté à des actions civiles, dont une demande de remboursement de 11,2 millions d'euros en dommages et intérêts à Volkswagen, montant correspondant à un an de son salaire lorsqu'il était en poste. Les conséquences pour Volkswagen sont également énormes, le groupe ayant déjà déboursé plus de 30 milliards d'euros pour régler divers litiges liés au « Dieselgate ».
En plus du procès pénal, Martin Winterkorn est également confronté à des actions civiles, dont une demande de remboursement de 11,2 millions d'euros en dommages et intérêts à Volkswagen, montant correspondant à un an de son salaire lorsqu'il était en poste. Les conséquences pour Volkswagen sont également énormes, le groupe ayant déjà déboursé plus de 30 milliards d'euros pour régler divers litiges liés au « Dieselgate ».