Selon son lieu de résidence, aller chez le médecin représente un acte anodin ou un réel saut d’obstacles. Si la réalité des déserts médicaux est connue de longue date, la contribution de UFC Que Chois au débat est précieuse. L’association de défense des consommateurs et média spécialisé a publié une carte interactive qui permet de regarder lieu par lieu les accès aux soins. Le résultat est très éclairant et souligne une fois de plus une situation délicate pour les zones rurales ou petites villes.
« Pour réaliser sa carte, l'association s'est penchée sur quatre professions : les médecins généralistes, les ophtalmologistes, les gynécologues et les pédiatres. Elle s'est appuyée sur «l'accessibilité potentielle localisée», un indicateur utilisé par le service statistique du ministère de la Santé pour «mesurer l'adéquation spatiale entre l'offre et la demande de soins de premier recours à un échelon géographique fin». L'UFC-Que choisir a ensuite mis en relation cette offre avec les tarifs pratiqués, pour tenir compte «de l'éloignement géographique et de la capacité financière des usagers à se soigner». Elle a ainsi regardé trois niveaux de tarification : les médecins sans dépassement d'honoraire, ceux avec un dépassement modéré et l'ensemble des professionnels, y compris ceux avec un dépassement important » résume Le Figaro .
Pour être considéré comme un désert médical, l’UFC Que Choisir a mis en place une notation intéressante : Un désert médical est une zone où «l'accessibilité géographique est au moins 60 % inférieure à la moyenne nationale», et une commune avec un «accès difficile» aux soins est classée «entre 30% et 60% en-dessous de la moyenne nationale». Ce travail réalisé, le constat est pour le moins préoccupant. En ce qui concerne les médecins généralistes, les déserts médicaux à proprement parler concerneraient 2,6% de la population, soit 1,7 million de personnes. Cependant, 23,5% des usagers, soit près d'un quart de la population, éprouveraient des difficultés pour accéder à moins de 30 minutes de route à ce maillon du parcours de santé et vivraient donc dans une zone à accès difficile. »
Pour la gynécologie, pédiatrie et ophtalmologie, les trois spécialités retenues par l’UFC Que Choisir, les accès sont catastrophiques avec respectivement 23,6%, 27,5% et 19% de patients qui vivent dans un désert médical. Avec comme effet direct, des prix trop importants et au-delà de secteur 1 par les médecins en situation de monopole, ou presque.
« Pour réaliser sa carte, l'association s'est penchée sur quatre professions : les médecins généralistes, les ophtalmologistes, les gynécologues et les pédiatres. Elle s'est appuyée sur «l'accessibilité potentielle localisée», un indicateur utilisé par le service statistique du ministère de la Santé pour «mesurer l'adéquation spatiale entre l'offre et la demande de soins de premier recours à un échelon géographique fin». L'UFC-Que choisir a ensuite mis en relation cette offre avec les tarifs pratiqués, pour tenir compte «de l'éloignement géographique et de la capacité financière des usagers à se soigner». Elle a ainsi regardé trois niveaux de tarification : les médecins sans dépassement d'honoraire, ceux avec un dépassement modéré et l'ensemble des professionnels, y compris ceux avec un dépassement important » résume Le Figaro .
Pour être considéré comme un désert médical, l’UFC Que Choisir a mis en place une notation intéressante : Un désert médical est une zone où «l'accessibilité géographique est au moins 60 % inférieure à la moyenne nationale», et une commune avec un «accès difficile» aux soins est classée «entre 30% et 60% en-dessous de la moyenne nationale». Ce travail réalisé, le constat est pour le moins préoccupant. En ce qui concerne les médecins généralistes, les déserts médicaux à proprement parler concerneraient 2,6% de la population, soit 1,7 million de personnes. Cependant, 23,5% des usagers, soit près d'un quart de la population, éprouveraient des difficultés pour accéder à moins de 30 minutes de route à ce maillon du parcours de santé et vivraient donc dans une zone à accès difficile. »
Pour la gynécologie, pédiatrie et ophtalmologie, les trois spécialités retenues par l’UFC Que Choisir, les accès sont catastrophiques avec respectivement 23,6%, 27,5% et 19% de patients qui vivent dans un désert médical. Avec comme effet direct, des prix trop importants et au-delà de secteur 1 par les médecins en situation de monopole, ou presque.