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Le Covid-19 a des conséquences psychiatriques. On le savait déjà en écoutant les retours sur expériences des services psychiatriques débordés pendant le premier confinement. Mais alors que l’on pensait que les conditions de vie et la psychose générale en étaient les causes, une étude britannique de données issues de dossiers médicaux avance une autre hypothèse. « L’analyse — menée par des chercheurs de l’Université d’Oxford et du NIHR Oxford Health Biomedical Research Center — a également révélé que les personnes avec un diagnostic de trouble psychique préexistant étaient 65% plus susceptibles de recevoir un diagnostic de COVID-19 que celles qui n’en avaient pas, même en tenant compte des facteurs de risque connus tels que l’âge, le sexe, l’ethnie et les conditions physiques sous-jacentes » a déniché Trust my Science. D’après cette étude, 18% des patients de la Covid 19 sur les 70 millions de dossiers étudiés ont déclaré des troubles psychiatriques dans les trois mois qui ont suivi leur infection.
« Paul Harrison, professeur de psychiatrie à l’Université d’Oxford, explique que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si un diagnostic de trouble psychiatrique peut être directement lié à l’infection par un coronavirus. Les facteurs généraux qui influent sur la santé physique n’ont pas été pris en compte dans les dossiers analysés, comme les antécédents socio-économiques, le tabagisme ou la consommation de drogues. Il est également possible que l’environnement stressant général de la pandémie joue un rôle » ajoute le site spécialisé.
Avant de conclure que les troubles psychiatriques proviennent de l’infection, il faudra en savoir plus sur la part des personnes qui déclarent des troubles qui n’avaient pas été suivi par un médecin depuis un moment. Car peut-être que l’épidémie a été une occasion de consulter puis de dépister des troubles qui étaient déjà présents pour certains.
Lire en intégralité l’article de Trust my Science
« Paul Harrison, professeur de psychiatrie à l’Université d’Oxford, explique que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si un diagnostic de trouble psychiatrique peut être directement lié à l’infection par un coronavirus. Les facteurs généraux qui influent sur la santé physique n’ont pas été pris en compte dans les dossiers analysés, comme les antécédents socio-économiques, le tabagisme ou la consommation de drogues. Il est également possible que l’environnement stressant général de la pandémie joue un rôle » ajoute le site spécialisé.
Avant de conclure que les troubles psychiatriques proviennent de l’infection, il faudra en savoir plus sur la part des personnes qui déclarent des troubles qui n’avaient pas été suivi par un médecin depuis un moment. Car peut-être que l’épidémie a été une occasion de consulter puis de dépister des troubles qui étaient déjà présents pour certains.
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