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« Un monde sans abeilles ? N'y pensons pas ! Bien sûr, les produits de la ruche, miel, pollen, cire, nous manqueraient. Mais surtout, ces super-pollinisateurs sont indispensables à l'agriculture » commence le communiqué de l’Institut national de recherche agronomique (INRA).
D’après ces scientifiques, il y a urgence à prendre le problème de la disparition des abeilles au sérieux. L’Europe aurait ainsi « besoin de 13,4 millions de colonies d’abeilles en plus pour ses cultures » alors que « les abeilles connaissent des moments difficiles. Pesticides, pathogènes, prédateurs invasifs rendent leur survie difficile. Facteurs auxquels il faut ajouter l'agriculture intensive qui uniformise les paysages et prive les abeilles d'une alimentation constante, accessible et variée. »
Autre chiffre inquiétant, la mortalité des ruches se situe entre 20 et 30% en France et monte jusqu’aux alentours de 40% en Belgique et en Suède. Le sort des abeilles est d’autant plus important que « si on parle tonnage, 35% de ce que nous mangeons dépend directement de leur travail silencieux. Si on parle de diversité, c'est 84% des espèces cultivées en Europe et plus de 80% des espèces sauvages qui ont besoin de leurs pattes et de leur toison pour s'échanger du pollen et se reproduire. »
D’après ces scientifiques, il y a urgence à prendre le problème de la disparition des abeilles au sérieux. L’Europe aurait ainsi « besoin de 13,4 millions de colonies d’abeilles en plus pour ses cultures » alors que « les abeilles connaissent des moments difficiles. Pesticides, pathogènes, prédateurs invasifs rendent leur survie difficile. Facteurs auxquels il faut ajouter l'agriculture intensive qui uniformise les paysages et prive les abeilles d'une alimentation constante, accessible et variée. »
Autre chiffre inquiétant, la mortalité des ruches se situe entre 20 et 30% en France et monte jusqu’aux alentours de 40% en Belgique et en Suède. Le sort des abeilles est d’autant plus important que « si on parle tonnage, 35% de ce que nous mangeons dépend directement de leur travail silencieux. Si on parle de diversité, c'est 84% des espèces cultivées en Europe et plus de 80% des espèces sauvages qui ont besoin de leurs pattes et de leur toison pour s'échanger du pollen et se reproduire. »
Recherche puis action politique
Les chercheurs estiment qu’il est d’abord nécessaire de mieux comprendre le phénomène pour ensuite encourager les autorités à agir. « Les chercheurs fournissent d'intenses efforts pour mieux comprendre les causes du déclin des abeilles, et notamment pour trouver les synergies entre facteurs environnementaux, produits phytosanitaires et maladies » détaille le texte.
Les scientifiques souhaitent continuer à mieux cerner les enjeux pour que le volontarisme politique aille dans le bon sens, « efforts payants non seulement en termes scientifiques, mais aussi en termes politiques : ce sont bel et bien les résultats de leurs recherches, notamment celles menées dans les labos Inra, qui ont abouti au moratoire européen sur les insecticides néonicotinoïdes. »
Les scientifiques souhaitent continuer à mieux cerner les enjeux pour que le volontarisme politique aille dans le bon sens, « efforts payants non seulement en termes scientifiques, mais aussi en termes politiques : ce sont bel et bien les résultats de leurs recherches, notamment celles menées dans les labos Inra, qui ont abouti au moratoire européen sur les insecticides néonicotinoïdes. »